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Citations sur le tout - Page 15
Il y a 670 citations sur le tout.
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La Fontaine, qui n'aimait pas les enfants parce qu'ils accaparent en tous lieux les menus soins et chatteries qu'il avait accoutumé d'exiger pour lui-même, La Fontaine gronde: «Cet âge est sans pitié.» Il a des mots terribles, le poète
Duhamel — Plaisirs et jeux, Paris, Mercure de France -
Depuis leur retour à Paris, Jim devinait et flairait dans l’air une espèce de coalition redoutable, dirigée de toute évidence contre eux.
Francis Carco — L’Homme de minuit -
Nous nous méfions toujours de la fausse nouvelle, qui est une plaie du journalisme et qu'il est souvent impossible de contrôler au moment où elle arrive. Mais il y a heureusement la formule « sous toutes réserves »
Léon Daudet — Brév. journal -
Mrs. Crosby arrivait, tout soie et parfum, affairée
Georges Simenon — Nouchi in Les 13 Coupables -
Finalement, en 1610, des observations faites par Galileo Galilei, à l’aide du tout premier télescope, ont fourni les preuves confirmant la vision de Copernic.
Barry Williams (traduit par Claude Lafleur) — L’astrologie confrontée aux progrès de l’astronomie -
Madame, toute belle que vous êtes, vous mériteriez que je vous battisse à mon tour, tant vous êtes extravagante.
Voltaire — Zadig ou la Destinée -
Tout le monde vit alors cette femme si réservée et on la trouva charmante. Avec toute autre, j'aurais fait une haute imprudence
Michelet — Journal -
De tout quoi nous avons dressé le présent constat pour la requérante en faire tel usage que de droit
Georges Courteline — Article 330 -
Il sentait que ses épaules, ses jambes, tout lui, étaient pour elle, même quand il remuait trop par insomnie ou travail à faire
Proust — Guermantes 2 -
Ma toute belle, dit madame de Lerne [à Jeanne], vous m'avez dit que vous étiez amoureuse de Toby?... permettez-moi de vous l'offrir en toute propriété
Feuillet — Paris -
Avec son humanisme tous azimuts, ses curiosités rares,
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Au hit-parade des nouvelles vacances « musclées », trois champions toutes catégories dominent la scène: les randonnées, la voile et le tennis
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Tous les grands quotidiens et grands magazines « tous publics » ont perdu de leur audience depuis 1965, tandis que la baisse d'influence des grandes chaînes de radio a commencé un peu plus tard et celle des chaînes de télévision en 1977 seulement
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Assistance tous risques
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La défense « nucléaire » de la France doit devenir, dans les prochaines années, une « défense tous azimuts », expression nouvelle et qui fera fortune, c'est-à-dire capable de se protéger de tous les côtés et de frapper n'importe quelle puissance sur le globe
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[Malherbe] sait exactement doser ses éloges et ne dire que ce qu’il veut dire. Il sait ce qu’il fait. Dire, pour lui, c’est faire. Tout discours est par nature destiné à l’échec (parce que le langage ne permet pas une “expression” satisfaisante) mais en même temps tout discours peut potentiellement fonctionner ou plaire.
Francis Ponge — Pour Malherbe -
Son écurie de courses, une des plus célèbres de Paris, lui coûtait un argent fou ; ses pertes au Cercle impérial se chiffraient chaque mois par un nombre de louis inquiétant ses maîtresses lui dévoraient, bon an mal an, une ferme et quelques arpents de terre ou de forêts, tout un lambeau de ses vastes domaines de Picardie.
Emile Zola — Nana -
Et l’intervalle n’est-il pas encore une fiction ? Un pacte, une machine, un système, une manière, comme posthume, de savoir tout relier? La proximité est la distance, l’intervalle, au contraire, cet éther, est la grille où viendront se transcrire tous les rapprochements.
Daniel Oster — Dans l’intervalle -
[…] tantôt il embrassait follement les frisons d’ébène de son cou, humant par le mince intervalle entre la robe et la peau la douce chaleur de son corps et tout te fumet de sa personne ; tantôt à travers l’étoffe, il la pinçait avec fureur, la faisant crier, saisi d’une férocité rageuse
Guy de Maupassant — Mademoiselle Fifi et autres nouvelles -
Un pilote de moto, roulant sans permis de conduire, a été intercepté par les gendarmes vendredi 3 février dans le sud Mayenne. L’homme faisait des roues arrières avec son engin, tout en roulant à une vitesse excessive.
France Bleu — En Mayenne -
Il faut dire qu’il y a vingt-cinq ans qu’ils se battaient contre le contrôle technique, les nortoniens à rouflaquettes. Vingt-cinq ans qu’ils venaient faire des roues arrières en masse dans Paris à chaque fois qu’un obscur délégué à la Prévention routière s’imaginait pouvoir leur faire prendre le même pli qu’aux Anglais, aux Allemands ou aux Italiens, pionniers du genre (mais auxquels l’UE tout entière a fini par emboîter la roue).
Atlantico — Contrôle technique : les motards -
Je réponds « Ta mère me dit que je ne vais pas faire long feu avec toi. Tout le monde me le dit. En plus, on parle mal de mes parents, au village, comme si j’étais devenue je ne sais quoi. Voilà. »
Sébastien Japrisot — L’été meurtrier -
Ce serait pourtant joliment bien si vous et cette jeune dame étrangère acceptiez de venir avec nous, dit tout à coup Kavanagh. Ses petits yeux inquiets étaient fixés sur Ezra. Pourquoi serait-ce si bien ? demanda Ezra. Parce que plus on est de fous, plus on rit ?
Francis Stuart — Rédemption -
Vous arrivez à point, nous multiplions tout par 9, aujourd’hui, en l’honneur du chiffre 9 qui est venu passer l’inspection ce matin, avec sa Preuve. Plus on est de fous, plus on rit.
Colette Vivier — Le Pays du calcul -
Et si cette « rénovation », tout ce remue-ménage, tous ces intrus faisaient partie d’un vaste complot ?
Dominique Rolin — La Rénovation -
Sans regrets car jusqu’au bout ils avaient été minables, ce pot de départ devant tout le personnel de la société, quand la langue de bois des chefs peut pousser les employés au meurtre, typique des obsèques de personnalités, foule à l’église et désert au cimetière, à la fin il s’était retrouvé seul.
Pierre Assouline — État limite -
J’ai passé les épreuves pratiques du Capes2 dans un lycée de Lyon, à la Croix-Rousse. Un lycée neuf, avec des plantes vertes dans la partie réservée à l’administration et au corps enseignant, une bibliothèque au sol en moquette sable. J’ai attendu là qu’on vienne me chercher pour faire mon cours, objet de l’épreuve, devant l’inspecteur et deux assesseurs, des profs de lettres très confirmés. Une femme corrigeait des copies avec hauteur, sans hésiter. Il suffisait de franchir correctement l’heure suivante pour être autorisée à faire comme elle toute ma vie. Devant une classe de première, des matheux, j’ai expliqué vingt-cinq lignes — il fallait les numéroter — du Père Goriot de Balzac. “Vous les avez traînés, vos élèves”, m’a reproché l’inspecteur ensuite, dans le bureau du proviseur. Il était assis entre les deux assesseurs, un homme et une femme myope avec des chaussures rosés. Moi en face. Pendant un quart d’heure, il a mélangé critiques, éloges, conseils, et j’écoutais à peine, me demandant si tout cela signifiait que j’étais reçue. D’un seul coup, d’un même élan, ils se sont levés tous trois, l’air grave. Je me suis levée aussi, précipitamment. L’inspecteur m’a tendu la main. Puis, en me regardant bien en face : “Madame, je vous félicite.” Les autres ont répété “je vous félicite” et m’ont serré la main, mais la femme avec un sourire.Je n’ai pas cessé de penser à cette cérémonie jusqu’à l’arrêt de bus, avec colère et une espèce de honte. Le soir même, j’ai écrit à mes parents que j’étais professeur “titulaire”. Ma mère m’a répondu qu’ils étaient très contents pour moi.Mon père est mort deux mois après, jour pour jour. Il avait soixante-sept ans et tenait avec ma mère un café-alimentation dans un quartier tranquille non loin de la gare, à Y… (Seine-Maritime). Il comptait se retirer dans un an. Souvent, durant quelques secondes, je ne sais plus si la scène du lycée de Lyon a eu lieu avant ou après, si le mois d’avril venteux où je me vois attendre un bus à la Croix-Rousse doit précéder ou suivre le mois de juin étouffant de sa mort.
Annie Ernaux — La Place -
Dimanche 1er novembre (Venise).Tiepolo, L’institution du Rosaire. 1737-1739.Venise, les Gesuati. Photo A.G., 15 juin 2014. Manet, Lola de Valence, 1862.7 heures. Gris, puis très bleu.C’est la Toussaint. Messe aux Gesuati à 8 heures. Prêtre très sobre. Vingt personnes sous le plafond de Tiepolo (La Gloire de saint Dominique). « Mistero della fede. » En effet.Je rentre dans ma chambre pour écrire. À droite, dans la fenêtre ouverte, le Redentore, avec, sur la coupole, la statue endiablée du Christ ressuscité, victorieux.Le Christ, pour le Diable, c’est le Diable.Brusquement, tout est rose. « Les dieux sont là. »Heidegger : « Le « temps » n’est pas plus lié au Je que l’espace ne l’est aux choses ; encore moins est-il « objectif ’ et le temps « subjectif ». »Pensée incompréhensible pour l’habitant de la Métaphysique, c’est-à-dire l’esclave de la subjectivité absolue. Mais je vois ce que montre Heidegger. Le temps ne fait que passer par moi, l’espace est son enveloppe.Dans Le Monde, ceci, sur Malevitch : « Dans ses écrits, Malevitch s’est réclamé de l’art des icônes. Il a aussi constamment revendiqué l’icône comme faisant partie de la culture paysanne. Le rouge, le blanc et le noir, que l’on retrouve associés dans les icônes de Novgorod, plus fortement que dans toutes les autres icônes byzantines, sont aussi les couleurs signalétiques du suprématisme. Il est intéressant de noter que le carré rouge que Malevitch peint en 1915, après son premier carré noir et avant son premier carré blanc, a pour titre Réalisme en deux dimensions d’une paysanne. Pourquoi a-t-il donné ce titre ? Il doit y avoir une part d’humour — Malevitch était d’Ukraine le pays de Gogol. »Promenade dans la gare maritime, soleil sur les quais. Le remorqueur Hercules, de Trieste. Large moment de sérénité, la ville au loin, comme un paquebot de rêve.L’avion du retour a deux heures de retard. Arrivée sous la pluie battante. Une autre planète. À la Closerie, cinq filles d’une vingtaine d’années se sont organisées une fête au champagne. Elles passent de la plus folle gaieté tendre entre elles à la plus lourde mélancolie. Et de nouveau dans l’autre sens. Et ainsi de suite. Tantôt nymphes ravissantes (à la Fragonard), tantôt effondrées à la Goya, sans âge. Jeunesse et vieillesse en même temps. Je les regarde, j’ai l’impression de voir toute leur vie à travers elles (hystérie, fusion, amour, drôlerie, pourrissement, tristesse, vide). Film épatant pendant une heure. Destins.
Philippe Sollers — L’Année du Tigre -
Il mordit de nouveau dans le sandwich et secoua la tête obstinément tout en mâchant rageusement. Je ne vous crois pas, fit-il, la bouche pleine.
Thomas Blanchard Dewey — Paradis de poche -
Ma chère, reprit doucement Pauline, vous auriez l’idée de vous faire épouser, que vous ne vous y prendriez pas autrement. Il faudra bien que ça finisse, et il n’y a encore que le mariage, puisque vous ne voulez point de l’autre affaire. Écoutez, je dois vous prévenir que tout le monde a la même pensée oui, on est persuadé que vous lui tenez la dragée haute pour le mener devant M. le maire.
Émile Zola — Au Bonheur des Dames -
Il reste des photos et un livre a paru en 2019 qui raconte tout ça « L’Île des enfants perdus » de Nicolas Chaudun chez Actes Sud.
France Inter — « L’Enragé » de Sorj Chalandon : qu’en a pensé Le Masque & la Plume ? -
À ceci près que tout le pays de Bordeaux représente la vérité universelle in vino veritas et qu’il fallait bien que ce soit ici que le plus de vérité apparaisse malgré tous les démentis qu’on pourra m’apporter, notamment, paraît-il, qu’on fait du vin en Bourgogne ou en Californie, mais enfin ça n’a jamais été prouvé de façon absolue
Philippe Sollers — Vision à New York -
Après la défaite de Mithridate, puissant monarque, Cn. Pompée trouva dans ses archives secrètes une recette que ce prince avait écrite de sa propre main ; c’était un antidote ainsi composé : Prenez deux noix sèches, deux figues, vingt feuilles de rue ; broyez le tout ensemble, après avoir ajouté un grain de sel : celui qui prendra ce mélange à jeun sera pour un jour à l’abri de tout poison.
Pline l’Ancien — Histoire naturelle -
Je suis trop bavard ? J’ai imaginé ça, qu’un bandit, un ravisseur devait déjà être sur les nerfs tout au long de son opération, c’était le bouquet si la victime y ajoutait son grain de sel. Je ne demandais qu’à avouer, était-on jamais trop bavard dans cet état d’esprit ?
Mathieu Lindon — Les Apeurés -
[…]Voyez… Les spectateurs, dans une nuit profonde,Écarquillaient leurs yeux et ne pouvaient rien voirL’appartement, le mur, tout était noir.Ma foi ! disait un chat, de toutes les merveillesDont il étourdit nos oreilles,Le fait est que je ne vois rien.Ni moi non plus, disait un chien.Moi, disait un dindon, je vois bien quelque chose ;Mais je ne sais pour quelle causeJe ne distingue pas très bien.Pendant tous ces discours, le Cicéron moderneParlait éloquemment et ne se lassait point.Il n’avait oublié qu’un point :C’était d’éclairer sa lanterne.
Jean-Pierre Claris de Florian — Fables -
Je ne vous demande pas de remerciements, mon vieux, tout vient à point à qui sait attendre.
Pierre Mac Orlan — La Maison du retour écœurant -
Avec un peu de chance, on le décorerait peut-être. Tout vient à point à qui sait attendre.
Tonino Benacquista — Malavita -
Il avait pris pour devise « Tout vient à point à qui sait attendre. » Il sut être en même temps patient et énergique. Le succès fut rapide et complet.
Guy de Maupassant — Boule de suif – La Maison Tellier suivi de Madame Baptiste -
Trappenier est une créature tenace, opiniâtre et dangereuse, capable de préparer ses mauvais coups longtemps à l’avance, persuadée que le temps joue pour elle, que tout vient à point à qui sait attendre.
Alain Spiess — Installation -
Il a l’intention de les montrer à Portela et de discuter avec lui d’un petit commerce, d’une manière de vivre. Ensuite il s’occupera du Jean de Calais et des aventures bouffonnes des Bossus. Tout vient à point à qui sait attendre.
José Cardoso Pires — L’invité de Job -
FrosinePar ma foi, faut-il le demander ? Je le voudrois de tout mon cœur. Vous savez que, de mon naturel, je suis assez humaine. Le ciel ne m’a point fait l’âme de bronze, et je n’ai que trop de tendresse à rendre de petits services, quand je vois des gens qui s’entr’aiment en tout bien et en tout honneur. Que pourrions-nous faire à ceci ?
Molière — L’Avare -
Scipion emmena Salomon au café Riche où il lui fit servir deux tasses de café très fort. Ensuite il lui proposa d’aller un peu voir, en tout bien tout honneur, les nistonnes de derrière la mairie.
Albert Cohen — Les Valeureux