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Il y a 667 citations sur le tout.
« Oh ! ne parlez pas de ma peine, » dit la Duchesse ; « je vous fais cadeau de tout ce que j’ai dit jusqu’à présent. » « Voilà un cadeau qui n’est pas cher ! » pensa Alice. « Je suis bien contente qu’on ne fasse pas de cadeau d’anniversaire comme cela ! » Mais elle ne se hasarda pas à le dire tout haut. Lewis Carroll — Alice au pays des merveilles
Je ne dis pas que le mariage ne soit pas une chose très importante, mais enfin je ne pouvais tout de même pas l'épouser vu les circonstances où nous nous trouvons. Et maintenant elle est partie, tout est fini. Raymond Queneau — Un rude hiver
[...]les beaux jours s'en vontles beaux jours de fêtesoleils et planètestournent tous en rondmais toi ma petitetu marches tout droitvers sque tu vois pastrès sournois s'approchentla ride vélocela pesante graissele menton tripléle muscle avachiallons cueille cueilleles roses les rosesroses de la vieet que leurs pétalessoient la mer étalede tous les bonheursallons cueille cueillesi tu le fais pasce que tu te gouresfillette fillettece que tu te goures. Raymond Queneau — L'instant fatal (1948)
Pignon sur rue et rognons velus voilà bienLe triste sort de tout celui qui s’embourgeoiseLe mystère c’est qu’on sait pas comment ça vientMais un beau jour on s’aperçoit que l’on merdoise Raymond Queneau — Le Chien à la mandoline
En fait, le bûcheron s'est contenté de jeter le manche. Après la cognée. Si bien qu'il n'avait plus rien du tout. Tandis que le manche, au moins, aurait pu lui servir encore. Raymond Queneau — Les fleurs bleues
Aussi les excursionnistes prudents emportent-ils dans leur nécessaire de toilette quelques bobines mercières à toutes fins utiles. Ceux qui n'emportent rien finissent tout de même par s'en sortir, mais à quel prix. Raymond Queneau — Morale élémentaire
Tout de même, c’était sa nièce, cette fille qui faisait tant sa maligne. Raymond Queneau — Les Enfants du limon
[…] ce petit ouvrage permet à tout un chacun de composer à volonté cent mille milliards de sonnets, tous réguliers bien entendu. C’est somme toute une sorte de machine à fabriquer des poèmes, mais en nombre limité ; il est vrai que ce nombre, quoique limité, fournit de la lecture pour près de deux cents millions d’années (en lisant vingt-quatre heures sur vingt-quatre). Raymond Queneau — Cent mille milliards de poèmes