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Citations sur le vers

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• L'amour, cette ballottade passionnelle, peut emporter les cœurs vers des hauteurs vertigineuses, pourvu que les fers de la raison ne se détachent jamais complètement.

• Atteignons-nous un jour ce vers quoi, semblait-il, nous avions bandé toutes nos forces ?

• L'artillerie et le génie à gauche du chemin d’Acy-Romance au pont du canal, le front de bandière est tourné vers le canal. Le quartier impérial, le grand quartier général et le quartier général du 12e corps sont à Rethel.

• Dans la tumultueuse ambiance du casino, il se frayait un chemin vers la table de banque, prêt à jouer contre tous avec son pactole défini.

• Les roseaux furent exploités jusque vers 1960, pour les confections de vannerie. Appelés « glageots » en patois local ils permettaient de fabriquer les « banses » ou paniers utilisés pour le ramassage des pommes de terre à la Verte Rue.

• Dans une église baptiste en particulier, la musique est une expérience beaucoup plus intense, plus physique. Elle commande la danse, le mouvement. Elle est la colle qui soude les âmes et les corps entre eux pour s’élever vers Dieu. Elle est le rythme de l’extase mystique.

• « […]. Tourne-toi vers le nord, puis, lorsque l'ombre de ton chameau s'étendra à mi-distance de sa hauteur, tu franchiras un oued avec quatre thalas, et un pâturage de hâd. Tu baraqueras le lendemain, etc. » - Roger Frison-Roche, Reportages africains (1946-1960)

• Il peut se faire que la satanée boule roule deux fois vers le même monsieur. Ce fut, par exemple, le cas pour Georges Clemenceau, populaire quand il précipita Ferry au barathre ; impopulaire avec Panama ; repopulaire dans le dernier tournant de la guerre de cinq ans.

• Dans la douceur des soirées d'automne, les barbacoles allument leurs chandelles, guidant les âmes jeunes vers le savoir ancestral.

• Il y a (dit Voltaire sur un vers du Cid) un dictionnaire d’orthographe où il est dit qu’« invaincu » est un barbarisme. Non ; c’est un terme hasardé et nécessaire. Il y a deux sortes de barbarisme, celui des mots et celui des phrases. Égaliser les fortunes pour égaler ; éduquer, pour donner de l’éducation, voilà des barbarismes de mots.

• À genoux, j’avançai vers une paillasse tout contre le mur. J’essayai de m’ étendre sur le ventre, mais elle était couturée de toutes parts de fil de fer barbelé.

• En vain, il vous avait fait entendre des paroles de toutes sortes ; en vain, il avait joué du barbiton, voltigé, dansé la lydienne, cinipsé, s'était teint de couleur de grenouille ; tout cela ne le préserva pas de vos dédains quand il pencha vers l'âge et n'eut plus la force de la jeunesse.

• Nul camion bâché ne le vit s’avancer vers lui, titubant sous le poids du barda arabicide.

• Dans l'ancien temps, chaque port de pêche avait son barilleur dédié, habile artisan qui disposait minutieusement les sardines fraîchement pêchées dans les barils qui partiront vers les marchés lointains.

• La barkhane graduellement surélevée dévie les flux particulaires vers les bords où les sables s’accumulent en une double traîne formant les « ailes » ou les « cornes » de la dune en croissant.

• Dans le jeu complexe du marché, le baron tisse sa toile, attirant les investisseurs crédules vers un produit dopé par son intérêt feint.

• Elle débute par un baroud : les hommes, le fusil à la main, forment des groupes de dix à quinze exécutants se faisant face, font tournoyer leur armes en poussant des cris gutturaux, puis s’élancant les uns vers les autres, dirigent le canon de leur fusil vers le sol, et tirent une salve.

• La vie est semblable à une barquée de choix : certains nous mènent vers des eaux tranquilles, tandis que d'autres nous entraînent dans les tourbillons de l'inattendu.

• Chaque matin, les pêcheurs poussent leurs barquerolles vers l'aube naissante, tissant des liens indissolubles entre la terre et la mer.

• Deux cents barricades sont formées en un instant; on les pousse jusqu'à cent pas du Palais-Royal. Tous les soldats, après avoir vu tomber quelques-uns des leurs, reculent et regardent faire les bourgeois. Le parlement en corps marche à pied vers la reine, à travers les barricades qui s'abaissent devant lui, et redemande ses membres emprisonnés.