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À mains nues
[a mɛ̃ ny]
Définitions de « à mains nues »
À mains nues - Locution adverbiale
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En n’ayant rien dans les mains, aucun outil, aucune arme.
Kendrick Castillo et Riley Howell avaient tenté de neutraliser à mains nues leurs assaillants et leur sacrifice a certainement empêché deux bains de sang.
— Gilles Paris, Fusillades : aux Etats-Unis
Étymologie de « à mains nues »
Usage du mot « à mains nues »
Évolution historique de l’usage du mot « à mains nues » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « à mains nues » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « à mains nues »
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Il n’y a rien de plus frustrant que de voir un camion de pompiers bloqué par un automobiliste mal garé. Heureusement ici, les pompiers ont eu un excellent réflexe en la déplaçant à mains nues.
Autonews — VIDEO - Le camion est gêné par une voiture, les pompiers donnent de leur personne pour la déplacer -
Baybay (Philippines) - A l'aide de pelleteuses ou à mains nues, les sauveteurs continuaient mercredi à creuser la boue à la recherche de corps dans des villages reculés du centre des Philippines, où au moins 80 personnes ont péri et de nombreuses autres ont disparu dans des éboulements gigantesques causés par la tempête tropicale Megi.
LaProvence.com — France - Monde | Philippines: la tempête Megi a fait au moins 80 morts | La Provence -
Conformément à ses principes, l’aïkido reste aujourd’hui un art martial de défense sans compétition dans lequel chacun, à son rythme, y trouve des intérêts physiques, intellectuels et moraux. On retrouve différentes techniques à mains nues avec un ou plusieurs adversaires, armés ou non, au sabre (bokken) au bâton (jo) ou au couteau (tanto) de concentration et de respiration
midilibre.fr — L’aïkido, un art martial à la portée de tous les pratiquants - midilibre.fr -
L’association Les Dragons du bout du monde de Guipavas propose la pratique de la boxe chinoise. C’est un art martial qui enchaîne des phases de combat à mains nues ou avec des accessoires, avec les pieds et aussi avec des projections sans passage au sol. Cette discipline peut être du self-défense. Elle peut être pratiquée en compétition.
Le Telegramme — Guipavas - Dragons du bout du monde. Des séances pour les enfants - Le Télégramme -
Comment vais-je poser ma main sur ton corps, Andreas ? Il se rapproche un peu et ôte ma chemise, nous sommes pleins et prêts. De nous être longtemps retenus, dans un silence et une contemplation suspendus à la surprise et au plaisir, provoque à cet instant une sorte de tumulte, et nous nous empoignons, par les bras, par la nuque, par le torse et les reins. Voilà comment tu prends mon corps, Andreas : de toutes parts, car l’ivresse t’a gagné comme elle m’a gagné moi, et j’accepte les acrobaties que ton ardeur soudaine m’oblige à faire. Tête penchée en arrière, mains cherchant un appui, trouvant un mur, bientôt le sol, quelle souplesse ! Et tes dents se plantent dans la peau de mon ventre, un peu de brutalité sourd de tes agissements, elle me va, elle cadre avec ton torse et ton silence, et je comprends que là tu voudrais bien m’ouvrir, non tant en métaphore, d’un coup de rein, mais déchirer ma peau en espérant trouver, derrière la peau, le muscle et les irrigations ce que cache mon âme française et apaisée. Voilà comment je prends ton corps, Andreas : allongé sur le sol, je ramène ta bouche qui traînait sur mon ventre, je la hisse à la mienne puis j’encercle ton dos, m’arrime à tes épaules, serre à en perdre haleine l’heureuse tresse de muscles ou gît ce que tu es, où bat ce que tu veux. Si je pouvais tout entier t’absorber dans un désir dément de gagner ton essence et ta vitalité, ficher dans mes entrailles cette magnificence sans âge et sans destin, j’aurais sans doute gagné, et l’Histoire avec moi, un peu de cette paix si douce à nos épaules quand nous la rencontrons. Voilà comment nous nous mêlons : ceci est notre corps, prenons-le pour en jouir, prenons l’autre pour aimer et retournons au vent. Mais s’il fallait que je noue Andreas autour d’une colonne, le hisse sur une croix, l’enterre, l’emmure vivant ou le jette au cachot, comment m’en saisirais-je ? Mais s’il fallait qu’au fond d’une tranchée d’Argonne, une rue de Stalingrad, nous nous rencontrions pour nous éliminer, à mains nues et sans larmes, où irions-nous d’abord : au coeur, au souffle, à l’âme ?
Mathieu Riboulet — Les Œuvres de miséricorde