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Ancien français

[ɑ̃sjɛ̃ frɑ̃sɛ]
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Définitions de « ancien français »

Ancien français - Locution nominale

  • (Linguistique) Ensemble des langues romanes parlées approximativement dans la moitié nord du territoire français actuel, entre le Xe et le XIVe siècle. Le code ISO 639-3 : fro.

    La période de l'ancien français est généralement située entre le XIe siècle et la fin du XIIIe siècle [...]. Vient ensuite la période du moyen français, qui est située généralement entre le début du XIVe et la fin du XVe.
    — Anne-Marie Beaudoin-Bégin, La langue racontée

Étymologie de « ancien français »

(Date à préciser) → voir ancien et français

Usage du mot « ancien français »

Évolution historique de l’usage du mot « ancien français » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « ancien français » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Citations contenant le mot « ancien français »

  • Affouer vient de l’ancien français et signifie allumer. Dans de nombreuses communes, les sections...
    Une pratique qui date du Moyen Âge. Une pratique qui date du Moyen Âge
  • En 1155, le «matremoigne» (en ancien français) apparaît pour désigner les biens matériels qu’une personne a hérité de sa mère. Au XIVe siècle, par extension, le Trésor de la langue française indique que ce qui est issu du «matrimoine» désigne alors ce qui est relatif au mariage. Aussi parle-t-on de «conventions matrimoniales» et de «régime matrimonial», autrement dit un ensemble de règles relatives aux intérêts financiers des époux pendant la durée de leur mariage.
    LEFIGARO — Peut-on parler de Journées du «matrimoine»?
  • Parmi les mots disparus pour de bon, certains dévoilent d'antiques usages qui nous étonnent. Une écrenne, «vieux mot qui se disait autrefois de ces maisons que les paysans creusent sous terre et couvrent de fumier, où les filles vont faire la veillée», évoque en fait des hivers terriblement rigoureux du XIVe au XVIIe siècles où la région parisienne subissait des températures de l'ordre de - 15 pendant plusieurs mois, voire - 20 ou - 30, durant lesquels la «rivière de Seine» et ses affluents demeuraient pris par les glaces. Le mot dérive de escreigne ou escriene qui se rencontre déjà en ancien français au sens de «hutte, chaumière» (du latin scrinium, boîte).
    Le Figaro.fr — L'obsolescence du français est programmée
  • "Le terme gouvernance, l'« art ou la manière de gouverner », était employé en ancien français jusqu'au xive siècle comme synonyme de gouvernement. Tombé en désuétude, il réapparut dans les années 1990 par le biais de l'anglais (governance). Bien que ce vocable irrite certains penseurs, comme l'universitaire canadien Alain Deneault, qui le considère comme une façon de travestir la mainmise des entreprises privées sur l'État, l'expression « gouvernance mondiale » désigne aujourd'hui l'ensemble des règles d'organisation des sociétés humaines à l'échelle de la planète."
    Mathieu Ricard — Plaidoyer pour l'altruisme
  • Il n'y a certes pas grande difficulté à repérer le latin «festivus», désignant à la fois ce qui est divertissant, et le lieu, le moment où se déroule une fête, d'où en ancien français l'adjectif «festival» ou «festivel», de même sens. Cependant, même si la notion de fête se trouve alors presque toujours associée à des fêtes religieuses, on peut déjà repérer au XIVe siècle un «convive festivel», entendons particulièrement joyeux et au XVe siècle quelque sympathique «festivant», incarnant ici celui qui offre un substantiel banquet.
    LEFIGARO — Cannes 2018: D'où vient le mot «festival» ?
  • Le mot talamasque a donné en ancien français les verbes talemaschier ou entalamaschier qui signifient « souiller, salir, travestir ».
    Philippe Walter — Le gant de verre
  • Le Jardin botanique remet au goût du jour une vieille tradition s’étalant de la Renaissance au siècle des Lumières. A l’époque, les réceptaires – livres de recettes en ancien français –, étaient destinés à aider la population «à se soigner contre des fléaux aux origines inconnues», informe l’organisation.
    Neuchâtel: le Jardin botanique veut créer un livre de recettes à base de plantes médicinales
  • Réservé et discret, le «vérécondieux» se contente de petites révérences. On rencontre en ancien français la forme vergondos, qui qualifie un être «honteux», «timide». Si l’on cherche un portrait flatteur, fions-nous au style d’Anatole France: «De petite apparence, mince, jaune, plissé, recroquevillé, d’humble maintien, révérencieux et vérécondieux, il s’appliquait à rendre de bons offices à l’évêque.» (Barbe-Bleue, 1909). Le nom féminin «vérécondie», emprunt au latin verecundia, désigne quant à lui la retenue, la vergogne. Au «vérécondieux» s’oppose le «babillard», l’individu «clinquant», «locace», «prolixe» ou «verbeux».
    LEFIGARO — Cinq termes rares pour décrire les qualités et défauts de ses voisins

Traductions du mot « ancien français »

Langue Traduction
Anglais old french
Espagnol francés antiguo
Italien francese antico
Allemand altes französisch
Chinois 老法语
Arabe الفرنسية القديمة
Portugais francês antigo
Russe старый французский
Japonais 古フランス語
Basque frantses zaharra
Corse francese anticu
Source : Google Translate API


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.