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Anti-balaka
Définitions de « anti-balaka »
Anti-balaka - Nom commun
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Membre d'une milice centrafricaine majoritairement chrétienne, opposée aux groupes armés musulmans.
Vu de loin, deux camps : les chrétiens, très majoritaires, et leurs « milices anti-balaka » ; et, en face, les musulmans, naguère regroupés dans la coalition Seleka.
— Jean-Michel Thénard, La Centrafrique brûle
Usage du mot « anti-balaka »
Évolution historique de l’usage du mot « anti-balaka » depuis 1800
Citations contenant le mot « anti-balaka »
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La République du Tchad a remis, lundi 14 mars, à la Cour pénale internationale l'ex-chef d'un groupe armé anti-balaka, Maxime Mokom, suspecté de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité en Centrafrique, a indiqué la CPI.
France 24 — Centrafrique : Maxime Mokom, ex-chef d'une milice anti-balaka, remis à la CPI -
La Centrafrique traverse une violente crise politique depuis que les groupes d’autodéfense Anti-balaka ont chassé la Seleka et mené des représailles systématiques à l’ouest du pays.
Centrafrique : arrestation d’un ancien porte-parole des rebelles Séléka -
« Lui et d’autres combattants anti-balaka se sont alliés à des rebelles de l’ex-Séléka en vue de déstabiliser le gouvernement de transition de la République centrafricaine », avait relevé le rapport.
Centrafrique : arrestation du chef anti-balaka Eugène Ngaïkosset -
Fin 2012, les rebelles de la Seleka, principalement musulmans, ont lancé une rébellion qui a évincé Bozizé et permis la prise du pouvoir suite à une nouvelle campagne de violence. Fin 2013, des milices connues sous le nom d’anti-balaka ont commencé à organiser des contre-attaques contre la Seleka en ciblant fréquemment des civils musulmans. Les civils ont été pris en tenaille et depuis 2013, Human Rights Watch a documenté des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis par les forces de la Seleka et des anti-balaka, notamment des faits de viols et d’esclavage sexuel.
Human Rights Watch — République centrafricaine : Questions-réponses sur le premier procès à la CPS | Human Rights Watch -
Si la région de Bossangoa fait souvent l'objet de tensions, c'est parce qu'elle est stratégique. Berceau des anti-balakas, elle est aussi la région d'origine de François Bozizé. Empêché de se présenter à l'élection de décembre dernier, l’ancien président est devenu coordonnateur de la nouvelle coalition armée, la CPC. En début d'année, alors que Bozizé s'était replié à Bossangoa, la contre-offensive armée n'a pas tardé.
RFI — Centrafrique: le procès de deux chefs anti-balaka reprend à La Haye