La langue française

Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « biais cognitif »

Biais cognitif

[bjɛ kɔgnitif]
Ecouter

Définitions de « biais cognitif »

Biais cognitif - Locution nominale

  • (Psychologie) Distorsion dans le traitement cognitif d'une information, telle une déviation systématique de la pensée par rapport à la réalité.

    Les biais cognitifs révèlent comment notre esprit altère inconsciemment la réalité, influençant ainsi nos jugements et décisions.
    (Citation fictive générée par l'intelligence artificielle)

Usage du mot « biais cognitif »

Évolution historique de l’usage du mot « biais cognitif » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « biais cognitif » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Citations contenant le mot « biais cognitif »

  • Les biais cognitifs et le recrutement, c’est une histoire vieille comme le monde ! D’ailleurs, le biais cognitif — ce mécanisme naturel qui tend à dévier le jugement et la pensée rationnelle — fait partie de notre vie. 
    Change the work — Recrutement : 6 conseils pour éviter les biais cognitifs - Change the work
  • N’y a-t-il pas là un paradoxe ? Plus Marine Le Pen se rapproche de l’Élysée, plus le danger de son élection augmente… et moins les électeurs semblent s’en méfier. Il faut peut-être y voir un biais cognitif relevé par le philosophe Bertrand Russell il y a un siècle : le problème du « poulet inductif ». Explications.
    Philosophie magazine — Marine Le Pen aux portes de l’Élysée, ou le paradoxe du “poulet de Russell” | Philosophie magazine
  • Ici entre en jeu un autre biais cognitif qui fait que l’on ne passe pas à l’action même si on juge que ce serait important de le faire. C’est ce que les psychologues nomment la diffusion de la responsabilité ou l’effet spectateur.
    Radio-Canada.ca — Les biais cognitifs ou quand le cerveau nous joue des tours | Radio-Canada.ca
  • Les biais cognitifs sont des raccourcis mentaux appelés heuristiques qui s’avèrent erronés dans certains contextes. Par exemple, prédire le futur à partir du passé est une heuristique assez valide lorsqu’il s’agit d’anticiper la météo de demain ou les choix de consommateurs. En revanche, elle devient un biais dès que l’on franchit les portes d’un casino. Cette heuristique nous fait par exemple croire qu’à la roulette, la couleur rouge a plus de chances de tomber si la couleur noire est tombée plusieurs fois d’affilée, un biais cognitif appelé « l’erreur du joueur ».
    The Conversation — Trois mythes sur les biais cognitifs, ces raccourcis mentaux qui peuvent nous induire en erreur
  • La prolongation depuis soixante-quinze ans du conflit moyen-oriental aggrave un tel biais cognitif de multitudes de strates de haines, de stigmatisations, de mensonges et de rancunes. Pour sortir d’une spirale aussi destructrice, la priorité doit être de clarifier avec des idées volontairement simples une situation que les fauteurs de guerre présentent justement comme inextricable. La méthode modestement suivie est de poser, pour chaque question fondamentale d’un règlement éventuel, les termes d’une alternative dont un seul terme est retenu.
    Le Monde.fr — Des idées simples pour la paix au Moyen-Orient
  • Dunning et Kruger voulaient comprendre pourquoi les personnes incompétentes – comme McArthur Wheeler – avaient l’impression que leurs pires décisions étaient plutôt géniales. Depuis, ce comportement loufoque où les gens se surestiment est connu sous le nom d’effet Dunning-Kruger. Il s’agit d’un effet de sur-confiance ou encore d’un biais cognitif selon lequel les médiocres dans un domaine amplifient leur compétence. Les auteurs attribuent ce biais à une difficulté métacognitive des personnes non qualifiées qui les empêche de reconnaître leur incompétence et d’évaluer leurs réelles capacités.
    Le Nouvelliste — Le Nouvelliste - Pourquoi des incompétents se prennent-ils pour des génies?
  • Supposons que l’épidémie double tous les trois jours (c’était le cas avant le confinement). Si nous anticipons que notre capacité en lits de réanimation sera saturée dans un mois, mais si nous mettons à profit ce mois pour doubler nos capacités, combien de temps pourrons-nous tenir ? Pour la plupart des gens, la réponse fuse, intuitive : deux mois ! La bonne réponse est, bien sûr, trente-trois jours. Mais – c’est un autre biais cognitif – la croissance exponentielle est profondément contre-intuitive, qu’il s’agisse d’intérêts composés sur une dette ou de la propagation d’une épidémie.
    Olivier Sibony — « Experts
  • Le biais cognitif de la confirmation mène dans un système très hiérarchisé à certaines erreurs historiques. Conjugué aux coûts irrécupérables (on a tellement investi, on ne peut pas revenir dessus) et à une mauvaise analyse initiale de la situation, on obtient une définition assez fidèle de ce qui conduit à de grandes défaites. https://www.penseemiliterre.fr/ifkha-mistabra-ou-la-doctrine-de-la-contradiction_114182_1013077.html
    Et la Red Team de l'Agence de l'Innovation de Défense? Le nom de l'équipe retenue annoncé cet été : Lignes de défense


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.