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Blanc de plomb
[blɑ̃ dœ plɔ̃]
Définitions de « blanc de plomb »
Blanc de plomb - Locution nominale
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(Peinture) Sous-carbonate de plomb (2 PbCO3·Pb(OH)2 (ou carbonate de plomb basique), appelé aussi céruse, qui produit une couleur blanche dont les peintres font usage.
Peu à peu, à mesure que le vieux vernis disparaissait, le tableau retrouvait la magie de ses pigments, pratiquement tels qu’ils avaient été mélangés sur la palette du vieux maître flamand : sienne, vert de cuivre, blanc de plomb, outremer…
— Arturo Pérez-Reverte, Le Tableau du maître flamand
Usage du mot « blanc de plomb »
Évolution historique de l’usage du mot « blanc de plomb » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « blanc de plomb » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « blanc de plomb »
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« Quand on va là, voyez-vous, c’est comme si on allait commander son enterrement : on y meurt comme des mouches ; tous les jours, on avale sa petite dose de poison. » Ainsi s’exprime, en 1845, un ouvrier qui a travaillé dans l’usine Roard de Clichy, l’un des principaux établissements français producteurs de céruse à cette époque. Ce produit, surtout destiné à blanchir la peinture, était fabriqué en oxydant du plomb, d’où le nom qui lui était parfois donné de « blanc de plomb ». Ou de « blanc poison ».
Le Monde.fr — « Blanc de plomb. Histoire d’un poison légal », de Judith Rainhorn : l’empoisonnement consenti