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Bonne ville

[bɔn vil]
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Définitions de « bonne ville »

Bonne ville - Locution nominale

  • (Désuet) Ville dans la France de l’Ancien Régime bénéficiant de privilèges et de protections octroyées par le roi de France.

    Mais le chaud défenseur de Saint-Georges trouve aussi très émouvant que le Fameux Chevalier soit de nouveau dans cette bonne ville de Lille qu’il aura défendu avec l’autre mulâtre Alexandre DUMAS.
    — Le Chevalier de Saint-Georges de retour dans sa bonne ville de Lille. sur halleyjc.blog.lemonde.fr, 02 mai 2008
  • (Politique) (Ironique) Fief électoral.

    Une 'bonne ville' n'est souvent rien d'autre qu'un bastion électoral soigneusement cultivé.
    (Citation fictive générée par l'intelligence artificielle)

Étymologie de « bonne ville »

 Composé de bonne et de ville

Usage du mot « bonne ville »

Évolution historique de l’usage du mot « bonne ville » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « bonne ville » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Citations contenant le mot « bonne ville »

  • Pour punir la bonne ville de Fariâr le Grand Calife décida que sa puissante armée ferait désormais venir ses accessoires pour cavalerie et chamellerie des confins de la Chine.
    Vincent Liechti — Cinq contes d’amour et de société
  • Aulcuns ont à l’Autheur reprouché de ne pas plus sçavoir le languaige du vieulx temps que les lièvres ne se cognoissent à faire des fagots. Iadis ces gens eussent esté nommez, à bon escient, cannibales, agelastes, sycophantes, voire mesmes ung peu yssus de la bonne ville de Gomorrhe.
    Honoré de Balzac — Les Contes drolatiques
  • La bonne ville de Louvain dort ; la neige tombe. […]. Les gueux, les écumeurs de marmite, les froid-aux-dents, les lorpidons et les morpionnaires, les rogneux, les malandrins et les vendeurs de thériaque sont béatement léthargés dans les bouges et les chiens de rue sont engourdis.
    Max Waller — « Clair de Lune »
  • Jean-Alphonse Bigou était un notaire bourgeoisement installé en la bonne ville de Villeneuve-sur-Lot depuis 1890, date à laquelle il fût nommé à cette charge par décret en date du 12 juillet. D’une personnalité affable et joviale, notre homme ne tarde pas à se constituer une solide clientèle. Tout ce que le Villeneuvois compte de propriétaires...
    SudOuest.fr — Les Archives du crime en Lot-et-Garonne : La belle et le notaire
  • De violentes scènes éclatèrent fréquemment entre, l'irascible giboyeur et bon nombre de propriétaires voisins accompagnés le plus souvent d'opulents bourgeois de la bonne ville d'Agen.
    Fernand Lamy (i.e. Louis Ferdinand — Société des sciences
  • La bonne ville de Louvain dort ; la neige tombe. […]. Les gueux, les écumeurs de marmite, les froid-aux-dents, les lorpidons et les morpionnaires, les rogneux, les malandrins et les vendeurs de thériaque sont béatement léthargés dans les bouges et les chiens de rue sont engourdis.
    Max Waller — « Clair de Lune »
  • Notre bonne ville de Paris est autorisée à percevoir, à titre de droit de location, conformément à la délibération du conseil général faisant fonction de conseil municipal, en date du 10 avril 1829, sur les voitures dites Omnibus et autres faisant le transport en commun dans l’intérieur de la ville, qui obtiendront la permission de stationner sur la voie publique dans les endroits qui leur seront désignés [...].
    Royaume de France — Ordonnance du Roi du 22 juillet 1829
  • Les cinq métiers de la bonne ville de Paris sont les tanneurs, les mégissiers, les baudroyeurs, les boursiers et les sueurs.
    Victor Hugo — Notre-Dame de Paris


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.