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Bureau de bienfaisance
[byro dœ bjɛ̃fœzɑ̃s]
Définitions de « bureau de bienfaisance »
Bureau de bienfaisance - Locution nominale
-
(Histoire) Lieu où l’on faisait des distributions de secours aux indigents et où s’assemblaient les commissaires des pauvres.
Les économiquement faibles inscrits à son « bureau de bienfaisance », les personnes seules et âgées, les travailleurs immigrés, les déshérités de tous poils lui vouaient une vénération sans limites.
— Jean-Paul Steiger, La plus chouette histoire de tous les temps
Étymologie de « bureau de bienfaisance »
- Composé de bureau et de bienfaisance.
Usage du mot « bureau de bienfaisance »
Évolution historique de l’usage du mot « bureau de bienfaisance » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « bureau de bienfaisance » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « bureau de bienfaisance »
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Le 3 octobre 1827, un bureau de bienfaisance est institué par les sœurs de la Charité de Nevers, qui gèrent également l’hôpital depuis 1730. On y sert de la soupe chaude, tout en distribuant vêtements et remèdes.
ladepeche.fr — Figeac. La Miséricorde, de tout temps consacrée au social et solidaire - ladepeche.fr -
Offrir cinq cents flacons de vinaigre des quatre-voleurs comme produit désinfectant au bureau de bienfaisance du XIe arrondissement, c’est un acte généreux […]
Ange-Pierre Leca — Et le choléra s’abattit sur Paris - 1832 -
Les économiquement faibles inscrits à son « bureau de bienfaisance », les personnes seules et âgées, les travailleurs immigrés, les déshérités de tous poils lui vouaient une vénération sans limites.
Jean-Paul Steiger — La plus chouette histoire de tous les temps -
Un jour que ledit baron se plaignait à M. La Plate d'un mal aux pieds qui l’empêcherait de faire une course urgente pour le bureau de bienfaisance (c'était l'été), le maire, qui croyait à un peu de paresse, lui dit : – « Eh bien ! baron, montre-moi tes pieds. – Oh ! non, monsieur le maire, s'écria-t-il, par respect pour vous et pour votre maison qui en serait de la cave au grenier empuantie jusqu'à la consommation des siècles. »
Marcel Jouhandeau — Chaminadour -
Les économiquement faibles inscrits à son « bureau de bienfaisance », les personnes seules et âgées, les travailleurs immigrés, les déshérités de tous poils lui vouaient une vénération sans limites.
Jean-Paul Steiger — La plus chouette histoire de tous les temps