Café du pauvre

Locution nominale - français

café du pauvre \Prononciation ?\ masculin

1. (Populaire) Ébat sexuel qui suit un repas.
   • Alors cette sieste, ce café du pauvre ? À peine eut-elle terminé sa phrase que Bokar, qui apparemment n'attendait que ce signal, fut debout et commença à se déshabiller. Elle aurait aimé qu'il la prenne d'abord dans ses bras, l'amène peu à peu à se dévêtir, […]. — (Laurence Gavron, Hivernage, Le Masque, 2009, chap. 41)
   • Le lendemain, après un excellent déjeuner et le café du pauvre, nous reprîmes la route de Paris. — (René Dazy, Barocco ou l’homme qui voulait être écrivain, Éditions Manaibuc, 2005, page 50)
   • Il dînait avec elle puis ils montaient tous les deux au grenier pour ne pas se faire voir de la mère Billant. Ils y passaient un p’tit moment crapuleux et, après le café-du-pauvre, Petitcorps se rentrait en son petit logis. — (Michel Keriel, Classé sans suite, Éditions Le Manuscrit, 2006, page 42)
   • A propos de con, à propos de cul... Venons-en au "SEX" ! Autrefois, on appelait ça le "café du pauvre", la partie de galipette. Même quand on tirait le diable par la queue, il y avait toujours un petit morceau de tarte aux poils ou de jambes en l'air à se mettre sous la dent. Ben au jour du jour d'aujourd'hui, aussi ça, y a même plus. — (Yan Lindingre, « L'Édito : Sea, Sex and Sun », dans Fluide glacial, n° 446 août 2013)
   • C'est vraiment inutile ! D'ailleurs à ce propos, si j'examine très, très bien la situation; je ressens finalement, une espèce de gêne, au moment où j'ai “des cafés du pauvre” avec toi. — (Isaac Mampuya Samba, Une ultime thérapie pour sauver leur enfant, traduit de l'anglais, AuthorHouse UK, 2016)
2. (Désuet) Boisson préparée à base de chicorée torréfiée.
   • Moi, je n’ai pas encore allumé mon feu. Vous pensez !… Je n’ai que le café du pauvre dans le ventre. — (revue Europe, volume 45, page 90)
   • « Le café du pauvre » s’impose dans les courées, dans les corons. — (journal La Voix du Nord, 19 août 2013)