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Chevauchée infernale
[ʃœvoʃe ɛ̃fɛrnal]
Définitions de « chevauchée infernale »
Chevauchée infernale - Locution nominale
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(Mythologie) Mesnie Hellequin.
Le prêtre Gauchelin, du diocèse de Lisieux, assiste, durant une nuit de janvier 1092, au défilé de la Chevauchée infernale, cortège d’âmes captives entraînées par le démon en punition de leurs péchés ; parmi elles, il en reconnaît quelques-unes avec lesquelles il s’entretient.
— Gaston Raynaud, La Mesnie Hellequin
Usage du mot « chevauchée infernale »
Évolution historique de l’usage du mot « chevauchée infernale » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « chevauchée infernale » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « chevauchée infernale »
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Le débat politique actuel en France sent le renfermé et la moisissure. La chevauchée infernale de l'extrême droite laisse derrière elle une gangrène qui infecte les esprits. Une nuit sans lumière. Une impasse dont beaucoup peinent à trouver l'issue. C'est dans cette nuit bien sombre que de rares éclairs viennent zébrer le ciel obscurantiste.
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Le débat politique actuel en France sent le renfermé et la moisissure. La chevauchée infernale de l’extrême droite laisse derrière elle une gangrène qui infecte les esprits. Une nuit sans lumière. Une impasse dont beaucoup peinent à trouver l’issue. C’est dans cette nuit bien sombre que de rares éclairs viennent zébrer le ciel obscurantiste.
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Harlequin, Hellequin, Hielekin, Hölle-Koenig : j’oïe la mesnie Hielekin, mainte kloquète sonnant… À l’époque où les juges de Bailleul interrogeaient Thomas, Arlequin n’était plus sur les tréteaux de la foire qu’un personnage traditionnel de la Comédie Italienne, amusant les badauds par ses bonds, ses saillies et les moulinets de sa longue batte. Mais son collant à losanges jaunes et rouges avait été autrefois un habit de flammes ; son masque noir celui du prince des Ténèbres. Cet Arlequin honni des prédicateurs qui tonnaient contre les indécences du théâtre avait été dans l’Europe des temps païens l’émule du Roi des Aulnes et du lointain Cavalier Thrace : au milieu des abois et des hennissements, par monts et par vaux, à travers les landes et les marécages, il avait dirigé la Chevauchée Infernale dont chaque nuit dure cent ans.
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