Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « courses de chars »
Courses de chars
[kurs dœ ʃar]
Définitions de « courses de chars »
Courses de chars - Locution nominale
-
(Antiquité, Cirque) Pluriel de course de chars.
Les courses de chars, hérités des Grecs et des Étrusques, connaissent leur apogée sur le sable du Circus Maximus et sont l'ultime vestige d'une séquence historique brutale marquée par le sang et l'autorité.
— Pascal Jacob, « Un jour au cirque… »
Usage du mot « courses de chars »
Évolution historique de l’usage du mot « courses de chars » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « courses de chars » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « courses de chars »
-
À l’occasion de la Fête du cheval, le 15 août, à Sainte-Christine, l’Aventure au galop, troupe de spectacle équestre rejouera pour le public ces scènes qui fascinent toujours autant : dressage, numéros de voltige, passage de feu avec les chevaux, cascades, courses de chars romains, combats de gladiateurs.
Benet. Fête du cheval et courses de chars romains le 15 août - La Roche sur Yon.maville.com -
Selon une division quatripartite, qui rivalise avec la division tripartite chère à Georges Dumézil et dont on retrouve les traces en Inde, en Chine et jusque chez les Wisigoths, les cochers étaient répartis en quatre groupes qui correspondaient à la fois à une division géographique, à une division religieuse et cosmique et à une division sociale : les Bleus, les Verts, les Blancs et les Rouges. Les Bleus et les Blancs représentaient les quartiers riches, favorables à l'orthodoxie et au gouvernement d'un petit nombre. Les Verts et les Rouges représentaient les quartiers populaires à tendance démocratique et inclinaient vers l'hérésie. Le célèbre Palio, la course qui se déroule à Sienne sur la Piazza del Campo incurvée en coquille vers le Palazzo Pubblico et où chaque cavalier est le champion d'une contrade, c'est-à-dire d'un quartier, peut donner, en petit et, malgré sa splendeur, en modeste, une idée de ces courses de chars de Byzance qui laissaient loin derrière elles la passion populaire de nos matches de football ou de rugby. Les deux groupes principaux étaient les Bleus et les Verts. Démétrios était Vert. p364
Jean d'Ormesson — Histoire du Juif errant