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Croiseur-école
Définitions de « croiseur-école »
Croiseur-école - Nom commun
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(Navigation) Navire de guerre utilisé pour la formation à la navigation.
« Un croiseur-école, c'est une salle de classe flottante où chaque vague défie l'élève à maîtriser l'art de la mer. »
— (Citation fictive)
Étymologie de « croiseur-école »
De croiseur et école.Usage du mot « croiseur-école »
Évolution historique de l’usage du mot « croiseur-école » depuis 1800
Citations contenant le mot « croiseur-école »
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Le hasard nous fit rencontrer le commandant du croiseur-école Danois « Hemjdal », le capitaine de Frégate Godfred Hansen, qui fut un des compagnons d’Amundsen lors de son expédition du passage du Nord-Ouest.
Jean-Baptiste Charcot — Dans la mer du Groenland -
Mis en service en 1965, le Bayern faisait partie des quatre destroyers du type 101B, les premiers grands bâtiments de combat réalisés après-guerre en République Fédérale d’Allemagne (RFA). On peut y ajouter le Deutschland (1963), croiseur-école de 138 mètres et 5680 tonnes en charge qui a servi à la formation des officiers élèves jusqu’en 1990.
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Un navire-école de la Marine existait à Brest depuis 1864. Jean Bart, Donawerth, Renommée, Flore, Iphigénie et Duguay-Trouin se sont succédé dans cette mission. Dès 1912, le stage, appelé « croisière » puis « campagne » s’est fait à bord d’un bâtiment nommé Jeanne d’Arc (1). D’abord sur un croiseur cuirassé, puis sur un croiseur-école et enfin sur le fameux porte-hélicoptères, désarmé en 2010. Économies obligent, alors que la dernière Jeanne était en fin de vie (46 campagnes !), la Marine a choisi qu’il n’y aurait plus de navire spécialement dédié à la formation, mais que le stage aurait lieu de façon tournante, sur un bâtiment opérationnel.
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S’y ajoutent les cuirassés Richelieu (1941) et Jean Bart (achevé en 1955), les vieux croiseurs Montcalm et Georges Leygues (1937) ainsi que le croiseur-école Jeanne d’Arc (1931), ou encore deux ex-croiseurs légers italiens, les Châteaurenault (ex-Attilio Regolo) et Guichen (ex-Scipione Africano) qui avaient intégré la Regia Marina en 1942 et 1943 avant d’être cédés au titre des dommages de guerre à la France (où ils ont servi en tant qu’escorteurs d’escadre). Il s’agit donc de vestiges de la marine française d’avant-guerre et d’unités étrangères datant du second conflit mondial, de l’ère du canon et des avions à hélice.
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