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Croquignolesque
[krɔkinjɔlɛsk]
Définitions de « croquignolesque »
Croquignolesque - Adjectif
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Ridicule, absurde.
C'est rue Raynouard, anciennement rue Basse, dans la maison de Balzac, que je connus mon expérience la plus sidérante. J'y arrivai avec quelques références croquignolesques, comme ces phrases-mots de passe qui autorisaient l'accès aux amis de l'écrivain, et dont l'absence éloignait les créanciers. Au choix : « La saison des prunes est arrivée » ou « J'apporte les dentelles de Belgique. »
— Philippe Delerm, Dickens
Étymologie de « croquignolesque »
De Croquignol, personnage du trio des Pieds nickelés.Usage du mot « croquignolesque »
Évolution historique de l’usage du mot « croquignolesque » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « croquignolesque » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « croquignolesque »
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POLITIQUE - Après la "poudre de perlimpinpin", restée célèbre lors du débat d'entre-deux-tours, Emmanuel Macron a ressorti du placard une autre vieille expression: "croquignolesque". Il n'en fallait pas plus pour que les réseaux sociaux relèvent ce mot quelque peu suranné:
Le HuffPost — "Croquignolesque", l'expression de Macron popularisée par les Pieds Nickelés | Le HuffPost -
S'en battre l'œil, s'en tamponner le coquillard et s'en ballek… Fréquemment, on peut entendre l'expression croquignolesque « s'en tamponner le coquillard ». Une autre variante veut « qu'on s'en batte l'œil ». Mais pourquoi l'œil ? pourquoi le coquillard ?
www.leberry.fr — S’en tamponner le coquillard - Paris (75000) -
Sauf que, très vite, dans ce drôle de monde où à la saison des pluies continues succèdent quarante mois de gel intense, s’ouvre un défilé tout aussi croquignolesque qu’inquiétant d’humanité putrescente : une aubergiste gironde souffrant d’éléphantiasis, un medecin ogre sucotant à même les plaies le pus du corps, une jeune sylphide perverse et lubrique du nom de Louana, quand l’horreur ne lorgne pas chez l’humour Hergé avec des douaniers Dupont et Dupond du nom d’Aoste et Esclados.
Maurice Pons – “Les saisons” | Culturopoing