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Cyberdélinquant
[sibɛrdelɛ̃kɑ̃]
Définitions de « cyberdélinquant »
Cyberdélinquant - Nom commun
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Personne qui utilise les technologies informatiques et Internet pour perpétrer des actes illicites.
Un « cyberdélinquant » confie que la vente de données confidentielles volées par intrusion informatique sur des serveurs de sites marchands lui permet « d’arrondir » ses fins de mois de quelques centaines à quelques milliers d’euros.
— Yves-Marie Peyry, Menaces cybernétiques: Le manuel du combattant
Usage du mot « cyberdélinquant »
Évolution historique de l’usage du mot « cyberdélinquant » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « cyberdélinquant » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « cyberdélinquant »
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À propos de l’opération, le fondateur de F-Secure, Risto Siilasmaa, a fait remarquer qu’avec l’évolution des techniques, tactiques et procédure des cyberdélinquants au cours des dernières années, les besoins de sécurité des entreprises et des utilisateurs finaux ont commencé à diverger, au point qu’essayer de répondre aux deux avec une même entité peut s’avérer inapproprié : « avec l’évolution du paysage des menaces, la zone de recouvrement entre le grand public et l’entreprise est devenue de plus en plus petite. Nous sommes convaincus que nos clients grand public et B2B sont mieux servis par deux entreprises ».
LeMagIT — L’activité entreprises de F-Secure devient WithSecure -
Agé de trente ans, ce cyberdélinquant se fait passer pour un employé d’une société minière du Burkina Faso ou d’une ONG évoluant dans le domaine de l’humanitaire.
KOACI — Burkina Faso : Fausses offres d'emploi et de marchés publics, un cyber escroc interpellé - KOACI -
La traçabilité du bitcoin est aujourd’hui bien connue. Les cyberdélinquants en sont pleinement conscients. Si le bitcoin reste encore largement utilisé pour le paiement de rançons, il n’est plus vraiment en odeur de sainteté auprès de tous les acteurs du milieu. Revil a commencé, courant 2020, à demander des paiements en Monero, n’acceptant le bitcoin que moyennant une augmentation de 10 % du montant demandé. Même chose pour Darkside, qui demandait 20 % de plus pour un versement en bitcoin. Chez Blackmatter, c’était même 25 % ! Prometheus n’a quant à lui jamais accepté que le Monero.
LeMagIT — Cyberattaque : pourquoi la transparence est essentielle avec les forces de l’ordre -
Au passage, Microsoft souligne que les techniques, tactiques et procédures (TTPs) de Lapsus$, de même que son infrastructure, « changent et évoluent constamment », mais également que le groupe ne cherche guère la discrétion. Selon l’éditeur, ces cyberdélinquants profitent notamment d’identifiants et de jetons de session dérobés à l’aide du stealer Redline pour accéder aux systèmes d’information de leurs victimes. Mais ils n’hésitent pas non plus à acheter des accès initiaux ou à soudoyer des employés.
LeMagIT — Microsoft a pris Lapsus$ la main dans le sac -
Plus question de céder au chantage des cyberdélinquants sans le dire aux forces de l’ordre. C’est l’esprit de l’une des propositions du projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur pour la période 2022-2027 rendues publiques le 16 mars.
LeMagIT — Cyberextorsion : Beauvau veut rendre obligatoire la déclaration du paiement de rançon