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Dépôt de mendicité
[depo dœ mɑ̃disite]
Définitions de « dépôt de mendicité »
Dépôt de mendicité - Locution nominale
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Établissement public dans lequel on loge et on nourrit des pauvres.
Il faut savoir que le curé de Verrières, vieillard de quatre-vingts ans, mais qui devait à l'air vif de ces montagnes une santé et un caractère de fer, avait le droit de visiter à toute heure la prison, l'hôpital et même le dépôt de mendicité.
— Stendhal, Le Rouge et le Noir/Chapitre III
Étymologie de « dépôt de mendicité »
Usage du mot « dépôt de mendicité »
Évolution historique de l’usage du mot « dépôt de mendicité » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « dépôt de mendicité » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « dépôt de mendicité »
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Son nom lui a été donné en 1839, à la mort du comte : l’homme avait donné de l’argent au « bureau de bienfaisance » de Nancy en 1836, avant de léguer 200 000 francs à la ville, « pour l’établissement d’un dépôt de mendicité ou plutôt d’une maison de charité pour recueillir les pauvres », indique Émile Badel, dans son dictionnaire historique des rues de Nancy.
Le « savez-vous » du jour. Savez-vous d’où vient le nom de la rue Raugraff ? -
La « Maison de Nanterre » devient très vite un « dépôt de mendicité ». Administré par le préfet de la Seine, il a pour mission d’héberger, dans un but à la fois humanitaire et d’ordre public, les indigents de Paris et du département de la Seine (vagabonds, mendiants, indigents infirmes ou invalides), selon le décret du 13 septembre 1887. Pour répondre aux besoins des populations, une infirmerie se développe ainsi qu’une maternité et une crèche. On compte au total un dépôt de mendicité, un hospice et une infirmerie hébergeant jusqu’à 4 900 pensionnaires : 3 400 hommes, 1 400 femmes et 100 enfants des hospitalisés.
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Château royal, puis princier, garnison, dépôt de mendicité, et enfin maison de retraite jusqu’en 2014 : le château de Villers-Cotterêts, qui appartient depuis la Révolution française à l’État, a connu de multiples vies. « À partir de 2014 s’est posée la question de sa nouvelle affectation, et de son sauvetage, sont état de conservation étant déjà l’époque alarmant », explique Xavier Bailly, administrateur des châteaux de Villers-Cotterêts, Pierrefonds et Coucy.
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