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Divulgâcher
Définitions de « divulgâcher »
Divulgâcher - Verbe
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Révéler prématurément une information cruciale susceptible de compromettre le plaisir de la découverte dans un récit, un film ou un jeu.
Ce n’est pas divulgâcher grand-chose que d’expliquer qu’elle rejoint ses consoeurs génitrices ligotées et bâillonnées, transportées comme du bétail jusque dans un ancien stade de baseball abandonné où les attend un échafaud collectif.
— Stéphane Baillargeon, «The Handmaid’s Tale»
Divulgâcher - Définition de France Terme
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Gâcher l’effet de surprise chez le lecteur ou le spectateur en dévoilant tout ou partie de l’intrigue d’une œuvre de fiction.
Notes : On parle de « divulgâcheur, -euse » (en anglais : spoiler), pour désigner la personne qui divulgâche, de « divulgâchage » (en anglais : spoiling), pour désigner l’action de « divulgâcher », et de « divulgâchis » (en anglais : spoiler), pour désigner le résultat d’un divulgâchage.
Étymologie de « divulgâcher »
Divulgâcher (XXIe siècle, Québec) : Mot-valise composé de divulguer et de gâcher, formé pour remplacer l’anglicisme spoiler.Usage du mot « divulgâcher »
Fréquence d'apparition du mot « divulgâcher » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « divulgâcher »
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Sans rien divulgâcher, disons qu’un chien fait en sorte que le personnage d’Alain (premier grand rôle au cinéma de François Pérusse) ne sautera pas dans la chute Montmorency comme il songe à le faire dans la scène d’ouverture de Niagara.
La Presse — Niagara | Un road trip qui part dans trop de directions (6,5/10) | La Presse -
On ne tient pas à divulgâcher l’intrigue et gâcher votre plaisir, mais le lecteur apprend dès les premiers chapitres de ce gros livre touffu que le père de John Harper est un caïd de la pègre new-yorkaise et qu’il préparait un dernier grand coup avant de se retirer. Mais personne ne prendra le temps, ou le risque, qui sait, de raconter tout cela au petit journaliste du Miami Herald. Ni sa tante qui l’a élevé dans le mensonge en pensant bien faire. Ni les acolytes de son père, le fameux Lenny Bernstein. Ni la police d’ailleurs.
Le Devoir — [Critique] « Omerta »: lourd, le poids du passé | Le Devoir