Dysphorie de genre

Définitions de « dysphorie de genre »

Dysphorie de genre - Locution nominale

• Terme médical utilisé dans le manuel de l'association américaine de psychiatrie pour décrire la détresse d'une personne transgenre face à un sentiment d'inadéquation entre son sexe assigné et son identité de genre.

  Née dans le corps d'un garçon, c'est à la fin de 2019, à l’âge de 15 ans, qu'elle a réalisé qu'elle vivait la dysphorie de genre, une détresse entre son sexe masculin assigné à la naissance et son identité féminine.

Évolution historique de l’usage du mot « dysphorie de genre » depuis 1800

Citations contenant le mot « dysphorie de genre »

• La dysphorie de genre est un terme médical utilisé dans le manuel de l’Association américaine de psychiatrie pour décrire la détresse d’une personne face à l’inadéquation entre le sexe auquel elle se sent appartenir et son sexe biologique.

• La dysphorie de genre est une souffrance liée au sentiment d’appartenir à l’autre genre, par rapport à son sexe de naissance. Le collectif « Ypomoni [qui signifie patience, en grec, NDLR] – Pour une approche éthique des questions de genre » rassemble parents et soignants concernés par les transitions médicales de mineurs. Il interpelle les candidats et demande un encadrement législatif des transitions sexuelles chez les mineurs.

• Les activistes trans prétendent qu'on ne peut induire un adolescent cisgenre à transitionner, et que la dysphorie de genre se déclare à des signes sans ambiguïté.

• Aux États-Unis, la première clinique pour enfants diagnostiqués pour dysphorie de genre a ouvert en 2007, à Boston. [...] Ce vocable tend à être remplacé, dans la nomenclature médicale, par le syntagme « incongruité de genre ». En effet dysphorie signifie le contraire d'euphorie, et le terme risquerait donc de faire signe vers une difficulté inhérente : ce serait, en soi, un malheur d'être trans. Or les personnes concernées, et surtout les médecins militants refusent d'en convenir : pour eux, tout le malheur vient de l'extérieur. La difficulté provient des persécutions exercées par la société hétéronormée, dont il faut se défendre.

• C’est vrai que « l’invisibilisation grammaticale des femmes » (on dit comme ça), nos gens de médias la pratiquent allègrement, eux qui se montrent de plus en plus infoutus d’accorder le participe avec le COD antéposé quand celui-ci est féminin. Eh oui, quand on traduit ce qu’a dit une actrice étrangère, il faut penser à accorder. Sinon, on dirait que toutes les victimes de viol ont développé une dysphorie de genre ou un trouble de l’identité sexuelle :

• Les chercheurs en concluent que, pour prévenir le suicide, il faut identifier et traiter de manière appropriée les troubles mentaux chez les adolescents atteints de dysphorie de genre (cf. « Les jeunes », faux héros et vraies proies de notre époque).

• Selon un rapport du Conseil suédois de la santé et de la protection sociale, le nombre d'adolescentes diagnostiquées avec une dysphorie de genre a augmenté de près de 1 500 % en dix ans en Suède. La dysphorie de genre désigne un état dans lequel une personne éprouve un malaise ou une détresse parce qu'elle a l'impression que son identité de genre et son sexe biologique attribué à la naissance ne correspondent pas.

• La dysphorie de genre n’est pas un trouble et encore moins une pathologie. C’est le terme utilisé par l’Association américaine de psychiatrie pour désigner la détresse des personnes dont l’identité de genre et le sexe biologique sont en inadéquation. Dans la revue spécialisée General Psychiatry, des chercheurs publient des données statistiques qui montrent qu’elle apparaît de plus en plus tôt. 

Sources et ressources complémentaires

• Définitions du Wiktionnaire