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Échapper des

[eʃape de]
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Définitions de « échapper des »

Échapper des - Locution verbale

  • Cesser, par la force ou par la fuite, par un mouvement violent ou adroit, d’être où l’on était, où l’on était retenu,

    Face à l'adversité, il sut échapper des griffes de ses oppresseurs avec une habileté remarquable.
    (Citation fictive générée par l'intelligence artificielle)
  • Prendre la fuite, se sauver, s’évader.

    « Face à l'adversité, il a choisi d'échapper des griffes de l'oppression. »
    (Citation fictive générée par l'intelligence artificielle)
  • (Par extension) En parlant d’une chose, sortir d’un lieu, d’un endroit, d’une autre chose où elle était retenue, enfermée, contenue.

    Lorsque le confinement cède, les vérités tendent à échapper des murs où elles étaient enfermées.
    (Citation fictive générée par l'intelligence artificielle)

Usage du mot « échapper des »

Évolution historique de l’usage du mot « échapper des » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « échapper des » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Citations contenant le mot « échapper des »

  • Le pentatomidé, cet insecte fétide, est à l'image de notre société qui se dégrade et laisse échapper des odeurs nauséabondes.
    Henri Dupont — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
  • Elle louchait, leur faisait des clins d’yeux de dessous sa cendrinette vissée à la tête et qui laissait échapper des bourres de cheveux gris.
    Camille Lemonnier — Un mâle
  • Il laisse échapper des bouffées de fumée à vous donner la trichiasis.
    Victor Hugo — L’Homme qui rit
  • Au centre, l’archigalle laissait échapper des incantations étranges : une sorte de poème au mètre savant appelé galliambe.
    Barbara Saly — La Judée contre Rome - volume 3
  • Au bout de la rue Guénégaud, lorsqu’on vient des quais, on trouve le passage du Pont-Neuf, une sorte de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine à la rue de Seine. Ce passage a trente pas de long et deux de large, au plus ; il est pavé de dalles jaunâtres, usées, descellées, suant toujours une humidité âcre ; le vitrage qui le couvre, coupé à angle droit, est noir de crasse. Par les beaux jours d’été, quand un lourd soleil brûle les rues, une clarté blanchâtre tombe des vitres sales et traîne misérablement dans le passage. Par les vilains jours d’hiver, par les matinées de brouillard, les vitres ne jettent que de la nuit sur les dalles gluantes, de la nuit salie et ignoble. À gauche, se creusent des boutiques obscures, basses, écrasées, laissant échapper des souffles froids de caveau. Il y a là des bouquinistes, des marchands de jouets d’enfant, des cartonniers, dont les étalages gris de poussière dorment vaguement dans l’ombre ; les vitrines, faites de petits carreaux, moirent étrangement les marchandises de reflets verdâtres ; au-delà, derrière les étalages, les boutiques pleines de ténèbres sont autant de trous lugubres dans lesquels s’agitent des formes bizarres. À droite, sur toute la longueur du passage, s’étend une muraille contre laquelle les boutiquiers d’en face ont plaqué d’étroites armoires ; des objets sans nom, des marchandises oubliées là depuis vingt ans s’y étalent le long de minces planches peintes d’une horrible couleur brune. Une marchande de bijoux faux s’est établie dans une des armoires ; elle y vend des bagues de quinze sous, délicatement posées sur un lit de velours bleu, au fond d’une boîte en acajou. Au-dessus du vitrage, la muraille monte, noire, grossièrement crépie, comme couverte d’une lèpre et toute couturée de cicatrices.
    Thérèse Raquin — Émile Zola
  • Dans les dédales de la tragédie, le pleureur, esclave de sa peine, laisse échapper des larmes comme des perles d'amertume.
    (Citation fictive)
  • Les riverains de la rue Roger-Cadel, de l’impasse Salengro ou de l’entrée de la rue des Prés sont désabusés. Depuis fin juin, ils constatent « une fuite d’eau, sortant des profondeurs d’un trottoir, qui laisse échapper des mètres et mètres de cubes d’eau », souligne, Marie-Christine, une riveraine.
    Petite-Rosselle. Fuite d’eau rue Roger-Cadel : les riverains désabusés
  • Dans les moments de stress intense, il n'est pas rare de se tauder et de laisser échapper des mots qui nous échappent.
    Claude Verneuil — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.