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Faire sa valise
[fɛr sa valiz]
Définitions de « faire sa valise »
Faire sa valise - Locution verbale
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Partir.
Plier bagage pour de nouveaux horizons.
— (Citation fictive générée par l'intelligence artificielle)
Étymologie de « faire sa valise »
Usage du mot « faire sa valise »
Évolution historique de l’usage du mot « faire sa valise » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « faire sa valise » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « faire sa valise »
Citations contenant le mot « faire sa valise »
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L’autre avantage de voyager léger? Vous limitez vos bagages de soute à une seule valise de moins de 23 kg. Et puis courir dans les aéroports est pas mal plus facile quand on n’a pas à trainer deux valises, croyez-moi. Le truc pour réussir à voyager léger est de faire sa valise d’avance, et de la refaire jusqu’à ce qu’on parvienne à mettre tout ce qu’on a besoin d’apporter dans une seule grosse valise.
Moto Journal — Partir pour un long voyage à moto - Moto Journal -
C’est le matin, il faut faire sa valise et quitter la chambre. Dans la salle de bains, le petit flacon de crème hydratante mis à disposition par l’établissement est à peine entamé. Vous préférez le prendre pour éviter qu’il finisse à la poubelle. Mais êtes-vous certain qu’il sera jeté?
LEFIGARO — Qu’a-t-on le droit d’emporter de sa chambre d’hôtel? -
Dans le domaine numérique, compresser c'est un peu comme plier méticuleusement ses vêtements pour faire sa valise : on réduit l'espace occupé sans rien abîmer, et une fois arrivé à destination, on peut tout déplier sans perdre un iota de l'information initiale.
(Citation fictive) -
Quatre années. La période juste avant. Avant le chariot du supermarché, le qu'est-ce qu'on va manger ce soir, les économies pour s'acheter un canapé, une chaîne hi-fi, un appart. Avant les couches, le petit seau et la pelle sur la plage, les hommes que je ne vois plus, les revues de consommateurs pour ne pas se faire entuber, le gigot qu'il aime par-dessus tout et le calcul réciproque des libertés perdues. Une période où l'on peut dîner d'un yaourt, faire sa valise en une demi-heure pour un week-end impromptu, parler toute une nuit. Lire un dimanche entier sous les couvertures. S'amollir dans un café, regarder les gens entrer et sortir, se sentir flotter entre ces existences anonymes. Faire la tête sans scrupule quand on a le cafard. Une période où les conversations des adultes installés paraissent venir d'un univers futile, presque ridicule, on se fiche des embouteillages, des morts de la Pentecôte, du prix du bifteck et de la météo. Personne ne vous colle aux semelles encore. Toutes les filles l'ont connue, cette période, plus ou moins longue, plus ou moins intense, mais défendu de s'en souvenir avec nostalgie. Quelle honte ! Oser regretter ce temps égoïste, où l'on n'était responsable que de soi, douteux, infantile. La vie de jeune fille, ça ne s'enterre pas, ni chanson ni folklore là-dessus, ça n'existe pas. Une période inutile. Pages 109-110, Folio, 2018.
Annie Ernaux — La femme gelée