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Foiblesse

Définitions de « foiblesse »

Foiblesse - Nom commun

  • (Archaïque) Forme ancienne de 'faiblesse', désignant un manque de vigueur ou de force.

    Mon ami, vous avez tort, souffrez ma fran­chise, cet ouvrage est d’une extrême foiblesse.
    — Madame de Genlis, Nouveau contes moraux et nouvelles historiques

Étymologie de « foiblesse »

De l'ancien français foible, variante de faible, influencée par l'ancien français fleblesse, dérivé du latin flēbilis (qui pleure, digne de pleurs).

Usage du mot « foiblesse »

Évolution historique de l’usage du mot « foiblesse » depuis 1800

Citations contenant le mot « foiblesse »

  • Une évacuation de semence fréquente sans érection ni chatouillement, ajoutoient encore à sa foiblesse & à sa maigreur excessive; parvenu au dernier degré de marasme, ses os étoient presque tous à découvert à l'exception des extrémités qui étoient oedémateuses; son pouls étoit petit, concentré, fréquent; sa respiration gênée, anhéleuse; les yeux qui dès le commencement avoient été affoiblis, étoient alors troubles, louches, recouverts d'écailles (lemosi) & immobiles: en un mot, il est impossible de concevoir un spectacle plus horrible.
    « Manstupration » — L’Encyclopédie
  • Je ne souffrirai pas qu’on trompe ma maîtresse,Et qu’on profite ainsi d’une tendre foiblesse ;Qu’elle épouse un joueur, un petit brelandier,Un franc dissipateur, et dont tout le métierEst d’aller de cent lieux faire la découverteOù de jeux et d’amour on tient boutique ouverte…
    Jean-François Regnard — Le Joueur
  • M. Dupanloup a démontré que la foiblesse et la force naturelle du génie le rendoient également incapable par lui-même de l’œuvre et de l’enseignement évangélique,[...]6° Parce que le génie dans sa force est terriblement égarable par sa force même : ses égaremens[sic] sont le plus souvent sans retour;
    L’Ami de la religion — journal ecclésiastique
  • Si l'union fait la force, la désunion fait la foiblesse ; ainsi on peut diviser les parties d'un état et subdiviser les sphères d'autorité jusqu'aupoint où elles se suffisent à elles-mêmes pour se bien gouverner, mais où elles ne puissent ombrager en rien l'autorité générale d'où elles relèvent. Ce seroit donc un bon plan de gouvernement que celui où l'on morcelleroit plus ou moins les corps nationaux et municipaux, trouvant l'art d'en écarter le danger et de leur imprimer une indépendance qui fit leur force.
    René-Louis de Voyer de Paulmy — marquis d'Argenson


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.