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Fourre-gens
[furœʒɑ̃]
Définitions de « fourre-gens »
Fourre-gens - Nom commun
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(Urbanisme) (Péjoratif) Ensemble de constructions de piètre qualité où l'on concentre les habitants sans considération pour leur bien-être.
Quand je songe aux cités-dortoirs qui pervertissent nos paysages, aux « fourre-gens » insipides, à peine inaugurés que déjà délabrés, où l’on cultive les inimitiés ; quand je pense aux bidonvilles qui continuent de s’étendre jusque dans les mentalités, les soupiraux béants sur des émanations sulfureuses, je ne me fais pas trop d’illusions sur les lendemains.
— Yasmina Khadra, Morituri -
(Par extension) Endroit ou milieu où des personnes se retrouvent entassées involontairement.
On naît et on se retrouve, sans le vouloir, sans n’avoir[sic] rien fait dans un livret comme dans une rafle. Tu poursuis, embarqué dans ce « fourre-gens », ton bonhomme de chemin de vie et d’autres embarquent. L’un te ramène une autre et l’une te ramène un autre. L’alliance. C’est la famille.
— El-Guellil, Loupe
Étymologie de « fourre-gens »
Composé de fourrer et de gens. Néologisme de Yasmina Khadra (1997).Citations contenant le mot « fourre-gens »
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Quand je songe aux cités-dortoirs qui pervertissent nos paysages, aux « fourre-gens » insipides, à peine inaugurés que déjà délabrés, où l’on cultive les inimitiés ; quand je pense aux bidonvilles qui continuent de s’étendre jusque dans les mentalités, les soupiraux béants sur des émanations sulfureuses, je ne me fais pas trop d’illusions sur les lendemains.
Yasmina Khadra — Morituri -
Quand je songe aux cités-dortoirs qui pervertissent nos paysages, aux « fourre-gens » insipides, à peine inaugurés que déjà délabrés, où l’on cultive les inimitiés ; quand je pense aux bidonvilles qui continuent de s’étendre jusque dans les mentalités, les soupiraux béants sur des émanations sulfureuses, je ne me fais pas trop d’illusions sur les lendemains.
Yasmina Khadra — Morituri