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Guerre des nerfs

[gɛr de nɛr]
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Définitions de « guerre des nerfs »

Guerre des nerfs - Locution nominale

  • (Figuré) Situation de tension, de conflit larvé, durant laquelle les parties n’attaquent pas l’adversaire, se contentant d’attendre son éventuel abandon.

    En mars 1981, les Soviétiques semblent prêts à intervenir, puis une nouvelle fois en septembre, mais dans les deux cas l’opération se limite à une guerre des nerfs.
    — Martin Malia, La tragédie soviétique

Étymologie de « guerre des nerfs »

 Composé de guerre et de nerfs.

Usage du mot « guerre des nerfs »

Évolution historique de l’usage du mot « guerre des nerfs » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « guerre des nerfs » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Citations contenant le mot « guerre des nerfs »

  • Ukraine : la guerre des nerfs s’intensifie
    La Croix — Ukraine : la guerre des nerfs s’intensifie
  • Le dernier interrogatoire de Nicolas Zepeda a viré à la guerre des nerfs. Si l’accusé chilien s’est parfois laissé submergé par l’émotion, son discours n’a pas varié d’un centimètre : « Je n’ai pas tué Narumi », a-t-il répété en larmes.
    Affaire Narumi. Procès de Nicolas Zepeda : beaucoup de larmes, mais aucun aveu
  • Une véritable guerre des nerfs, qui plonge le cyber en mode « Désert des Tartares ». Comme dans le célèbre roman, où les soldats montent la garde face à une attaque qui ne viendra que dans les toutes dernières pages, les banques se montrent particulièrement tendues face à l'éventualité d'une cyberattaque qui ciblerait la finance européenne.
    Les Echos — Guerre en Ukraine : face aux risques de cyberattaques, les banques en alerte maximale | Les Echos
  • Le dernier interrogatoire de Nicolas Zepeda a viré à la guerre des nerfs. Si l’accusé chilien s’est parfois laissé submergé par l’émotion, son discours n’a pas varié d’un centimètre : « Je n’ai pas tué Narumi », a-t-il répété en larmes. Hurlant même qu'il souhaitait, lui aussi, savoir où se trouvait son ex-petite amie.
    Affaire Narumi. Procès de Nicolas Zepeda : un flot de larmes, un cri implorant, mais aucun aveu


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.