Isostatique

Définitions de « isostatique »

Isostatique - Adjectif

• Qualifie une structure mécanique dont les contraintes sont intégralement déterminées par le principe fondamental de la dynamique.

  Dans son article technique, l'ingénieur décrit la tour comme étant isostatique, ses contraintes mécaniques étant parfaitement définies par le principe fondamental de la dynamique.

• Relatif à l'isostasie, phénomène d'équilibre gravitationnel entre parties de la croûte terrestre.

  Dans l'étude des mouvements tectoniques, l'aspect isostatique est primordial pour comprendre comment les différentes parties de la croûte terrestre interagissent dans un fragile équilibre gravitationnel.

Étymologie de « isostatique »

Évolution historique de l’usage du mot « isostatique » depuis 1800

Citations contenant le mot « isostatique »

• L’extensomètre est alors en contact sur ses appuis par sept points ce qui, compte tenu de sa géométrie, définit dans l’espace un système isostatique n’admettant qu’une position unique.

• Lucas : C’est isostatique !

• Le Creusot veut réinventer la poudre. Enfin, plutôt la métallurgie des poudres. Cette technologie innovante, également connue sous le nom de compression isostatique à chaud (CIC), permet l'assemblage et la fabrication de pièces métalliques complexes par frittage, au lieu de la traditionnelle fusion.

• En France, la technique existe mais à petite échelle, « pour des pièces du Rafale » précise Frédéric Bernard, chercheur et professeur à l’université de Bourgogne qui ce mardi, au Château de la Verrerie au Creusot, est au coeur de cette technologie d’avenir et du lacement de CALHIPSO, le premier réseau français d’industries et d’universitaires dédié à la compression isostatique à chaud.

• Le mouvement continu de la terre, connu dans la science sous le nom d'"ajustement isostatique glaciaire", est de la plus haute importance. En effet, elle affecte les prévisions de l'élévation du niveau de la mer dans les scénarios futurs de réchauffement climatique.

• Les auteurs montrent que le soulèvement maximal a lieu au niveau de l'axe Aar-Mont Blanc-Belledonne, avec une surrection de 2,5 mm/an. D'autres zones situées plus au sud montrent également un soulèvement très localisé, comme les massifs du Pelvoux et de l'Argentière (de 0,7 à 2,5 mm/an). Ce qui a surpris les chercheurs, c'est le fait que ces zones de soulèvement soient très localisées. Le mécanisme de rebond isostatique lié à la déglaciation, souvent évoqué pour être la cause du soulèvement des massifs, ne peut donc pas être ici la seule cause, puisqu'il agit à une échelle bien plus grande.

Traductions du mot « isostatique »

Sources et ressources complémentaires

• Définitions du Littré (1872-1877)
• Définitions du Wiktionnaire
• Définitions du TLFi