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Lever la main
Définitions de « lever la main »
Lever la main - Locution verbale
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(Cartes à jouer) Faire la main, prendre le pli joué, enlever les cartes jouées, celle que l’on avait étant supérieure à celle des autres joueurs.
Dans le jeu de cartes, 'lever la main' symbolise l'habileté stratégique de remporter un pli avec une carte maîtresse.
— (Citation fictive générée par l'intelligence artificielle) -
(Droit) Lever la main pour jurer et affirmer par serment.
Du fait de leur lien familial avec les accusés, ils n’ont pas eu à lever la main droite et jurer de dire la vérité.
— Yann Bouchez, Au procès Clément Méric
Étymologie de « lever la main »
Usage du mot « lever la main »
Évolution historique de l’usage du mot « lever la main » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « lever la main » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « lever la main »
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Te permettre de lever la main sur mon oncle!
Georges Feydeau — Dame de chez Maxim's -
Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles quand elle était loin des regards des hommes, Mme de Rênal sortait par la porte-fenêtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d’entrée la figure d’un jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer. Il était en chemise bien blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine violette.Le teint de ce petit paysan était si blanc, ses yeux si doux, que l’esprit un peu romanesque de Mme de Rênal eut d’abord l’idée que ce pouvait être une jeune fille déguisée, qui venait demander quelque grâce à M. le maire. Elle eut pitié de cette pauvre créature, arrêtée à la porte d’entrée, et qui évidemment n’osait pas lever la main jusqu’à la sonnette. Mme de Rênal s’approcha, distraite un instant de l’amer chagrin que lui donnait l’arrivée du précepteur. Julien, tourné vers la porte, ne la voyait pas s’avancer. Il tressaillit quand une voix douce lui dit tout près de l’oreille:– Que voulez-vous ici, mon enfant?Julien se tourna vivement, et, frappé du regard si rempli de grâce de Mme de Rênal, il oublia une partie de sa timidité. Bientôt, étonné de sa beauté, il oublia tout, même ce qu’il venait faire. Mme de Rénal avait répété sa question.– Je viens pour être précepteur, madame, lui dit-il enfin, tout honteux de ses larmes qu’il essuyait de son mieux.Mme de Rênal resta interdite, ils étaient fort près l’un de l’autre à se regarder. Julien n’avait jamais vu un être aussi bien vêtu et surtout une femme avec un teint si éblouissant, lui parler d’un air doux. Mme de Rênal regardait les grosses larmes qui s’étaient arrêtées sur les joues si pâles d’abord et maintenant si roses de ce jeune paysan. Bientôt elle se mit à rire, avec toute la gaieté folle d’une jeune fille, elle se moquait d’elle-même et ne pouvait se figurer tout son bonheur. Quoi, c’était là ce précepteur qu’elle s’était figuré comme un prêtre sale et mal vêtu, qui viendrait gronder et fouetter ses enfants !
Stendhal — Le Rouge et le Noir -
Cette tendresse qui surgissait parfois comme pour protéger la chimpanzée tandis qu’il s’apprêtait à lever la main sur elle pour lui apprendre une leçon.
Sara Stridsberg — Darling River