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Mettre le doigt sur
[mɛtr lœ dwa syr]
Définitions de « mettre le doigt sur »
Mettre le doigt sur - Locution verbale
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(Figuré) Découvrir, s’apercevoir (de quelque chose).
Ce qui m’importait, ce jour-là, c’était d’avoir mis le doigt sur le seul sujet qui pût te jeter hors des gonds, sur ce qui t’obligeait à sortir de ton indifférence, et qui me valait ton attention, fût-elle haineuse.
— François Mauriac, Le Nœud de vipères
Usage du mot « mettre le doigt sur »
Évolution historique de l’usage du mot « mettre le doigt sur » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « mettre le doigt sur » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « mettre le doigt sur »
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Celui qui peut mettre le doigt sur ce qui sépare le bien du mal est celui-là même qui peut toucher les pans de la toge de Dieu.
Khalil Gibran — Le Sable et l'écume -
Mais comment imaginer qu’un enfant de 12 ans puisse vouloir se défenestrer pour échapper à une situation familiale ? Quel est le point de bascule à cet âge qui peut provoquer ce drame ? Nous avons posé la question à Johanna Rozenblum, psychologue clinicienne et membre de notre comité d’experts. Mais selon elle, il y a trop d’inconnues ici pour mettre le doigt sur un phénomène précis.
Doctissimo — Un enfant de 12 ans se défenestre à cause de conflits familiaux. Comment en arrive-t-on là ? -
Avant tout, il y a eu rencontre.Isabelle Leblanc et moi, assis chez Isabelle, dans la cuisine, autour d’une bouteille de champagne, parce que cela faisait trop longtemps que l’on ne s’était pas parlés. Pas vus. Pas regardés.Il y avait donc, avant tout, une fille un peu écoeurée, assise en face d’un type un peu perdu. Entre les deux (juste à côté de la bouteille maintenant à moitié vide), la soif des idées. C’est-à-dire le désir de se sortir, de s’extraire d’un monde qui cherchait trop à nous faire croire que l’intelligence était une perte de temps, la pensée un luxe, les idées une fausse route.Il y avait donc deux personnes, l’une en face de l’autre, qui avaient elles aussi une soif insatiable de l’infini, cette soif que les chiens de Lautréamont portent au fond de leurs gosiers.Puis il y a eut des comédiens et des concepteurs, des amis, des gens que nous aimions, qui nous bouleversaient, assis autour d’une table. Une question fut posée : « Nous voici arrivés à notre trentaine. De quoi avons-nous peur ? » Réfléchir autour de cette question, tenter, chacun son tour, d’élaborer un discours, une pensée pour nommer ce qui se trame au fond de notre âme, nous a permis de mettre le doigt sur certaines choses essentielles. Invariablement, nous avons parlé de l’amour, de la joie, de la peine, de la douleur, de la mort. Aussi, nous avons réalisé que, si nous avions peur d’aimer, nous n’avions pas peur de mourir, car la peur, en ce qui concerne la mort, tournait autour de nos parents, en ce sens que nous n’avions pas tant peur de notre propre mort que de la mort de ceux qui nous ont conduits à la vie, et dans la vie ; cela ne concernait pas uniquement nos parents naturel, mais aussi nos parents dans la création.
Wajdi Mouawad — Littoral – Éditions Actes Sud 1999 -
Elle avait cet air absent des gens qui sentent une catastrophe imminer sans pouvoir mettre le doigt sur sa nature ni son origine.
Claire Fontaine — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle