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Moiter

[mwate]
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Définitions de « moiter »

Moiter - Verbe

  • Rendre légèrement humide.

    Une gentille dame y montait, qui prenait à la main d’un jeune homme une froide goutte d’eau bénit. Elle en moitait son front brûlant, elle en trempait ses lèvres altérées qui eussent souri au donateur si elles n’avaient été tremblantes.
    — A. de Gubernatis (dir., Revue internationale
  • Devenir légèrement humide.

    Et pour accélérer cette éruption, ils portaient le feu dans les entrailles, augmentaient l’intensité de la fièvre, de la chaleur, de l’inflammation, de la soif, et la peau loin de s’humecter, de moiter, devenait sèche et brûlante.
    — Corvisart et Boyer, Journal de médecine
  • (Familier) Éprouver une sensation d'inquiétude ou avoir peur.

    Je moitais que le Gaspard sur son élan lui éclabousse une riposte…
    — Alphonse Boudard, Bleubite

Étymologie de « moiter »

De moite avec le suffixe verbal -er.

Usage du mot « moiter »

Évolution historique de l’usage du mot « moiter » depuis 1800

Citations contenant le mot « moiter »

  • Dans la moiteur de l'été, les murs de la vieille maison semblaient presque moiter sous le poids des souvenirs oubliés.
    Émile Lagrange — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
  • Le ciel menaçant faisait moiter l'atmosphère d'une tension palpable, comme si chaque nuage portait en lui une promesse de tempête.
    Clara Delatour — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
  • En approchant du rivage, je ne pouvais m'empêcher de moiter à l'idée que l'océan pourrait dévoiler ses secrets cachés à tout moment.
    Julien Dupuis — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.