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Nous sommes tous cousins
[nu sɔm tu kuzɛ̃]
Définitions de « nous sommes tous cousins »
Nous sommes tous cousins - Locution-phrase
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(Généalogie) Phrase culte de la généalogie, qui en résume tout le fondement.
La rubrique « Questions-réponses » qui paraît dans Provence généalogie, et qui part du principe que «nous sommes tous cousins », est un des maillons importants de ce vaste réseau d'échange que les généalogistes doivent entretenir.
— Christian Bromberger, Passions ordinaires: du match de football au concours de dictée
Étymologie de « nous sommes tous cousins »
- Adage populaire qui a été repris à son compte par la généalogie.
Usage du mot « nous sommes tous cousins »
Évolution historique de l’usage du mot « nous sommes tous cousins » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « nous sommes tous cousins » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « nous sommes tous cousins »
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Si la pratique généalogique nous incite chaque jour à l'entraide et l'échange, à la rencontre de l'autre, les réalités généalogiques nous rappellent que nous sommes tous cousins.
La Revue française de Généalogie — Nous sommes tous cousins -
Il faut préciser que les mouvements de population ont toujours été dynamiques, même dans les lieux les plus reculés. Migrations, révolutions, colonisations, guerres... tout cela a contribué à un brassage génétique pouvant emmener l'héritage des uns jusque chez les autres. Et comme le déclare Joseph Chang : "Même si nous ne sommes pas tous frères, le modèle suggère que nous sommes tous cousins au 100e degré". Si seulement nous pouvions nous en souvenir plus souvent...
leplus.nouvelobs.com — Les Européens descendraient tous de 3 hommes ? Toi et moi, on serait cousins au 100e degré - le Plus -
En approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n’ayant plus que la moitié de son habit, c’est-à-dire d’un caleçon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. "Eh, mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais-tu là, mon ami, dans l’état horrible où je te vois ? — J’attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre. — Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide, qui t’a traité ainsi ? — Oui, monsieur, dit le nègre, c’est l’usage. On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l’année. Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe : je me suis trouvé dans les deux cas. C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe." Cependant, lorsque ma mère me vendit dix écus patagons sur la côte de Guinée, elle me disait : "Mon cher enfant, bénis nos fétiches, adore-les toujours, ils te feront vivre heureux, tu as l'honneur d'être esclave de nos seigneurs les blancs, et tu fais par-là la fortune de ton père et de ta mère." Hélas ! je ne sais pas si j'ai fait leur fortune, mais ils n'ont pas fait la mienne. Les chiens, les singes et les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous. Les fétiches hollandais qui m'ont converti me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants d'Adam, blancs et noirs. Je ne suis pas généalogiste ; mais si ces prêcheurs disent vrai, nous sommes tous cousins issus de germains. Or vous m'avouerez qu'on ne peut pas en user avec ses parents d'une manière plus horrible.
Voltaire — Candide