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Ovale
Définitions de « ovale »
Ovale - Adjectif
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De forme allongée et arrondie, semblable à celle d'un œuf.
« Philippe Stanhope, comte de Chesterfield, possède Bredby, en Derbyshire, qui a un pavillon d’horloge superbe, des fauconneries, des garennes et de très belles eaux longues, carrées et ovales, dont une en forme de miroir, avec deux jaillissements qui vont très haut. » Victor Hugo – L’Homme qui rit
Ovale - Nom commun
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Forme géométrique allongée, semblable à celle d'un œuf, avec une courbure régulière et sans angles.
La déveine due Labbé à Phoenix a des conséquences sur sa participation aujourd’hui sur l’ovale d’un mille et demi d’Atlanta.
— Louis Butcher, «Une malchance après l’autre» -
(Soierie) Appareil destiné à la torsion de la soie.
Dans l'atelier de soierie, l'ovale tourne sans cesse, torsadant la soie avec une précision sidérante pour donner naissance à des fils d'une délicate finesse.
— (Citation fictive)
Expressions liées
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Ballon ovale (ballon de rugby)
Le ballon ovale,c'est le plus complet
— Dubech, Où va le sport - Décrire, dessiner un ovale
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En ovale (en forme d'ovale)
Les autres portions de feuilles, taillées en ovales, posées très-bien les unes sur les autres en suivant les contours du nid, étaient comme autant de toits
— Michelet, Insecte -
Le ballon ovale (le rugby)
Le ballon ovale,c'est le plus complet
— Dubech, Où va le sport - Ovale d'un plafond
- Visage en ovale
Étymologie de « ovale »
Du latin ovalis, de ovum (« œuf »).Usage du mot « ovale »
Évolution historique de l’usage du mot « ovale » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « ovale » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « ovale »
Citations contenant le mot « ovale »
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Il fallait être Anglais pour inventer le rugby. Qui d’autre aurait pu penser à un ballon ovale ?
Pierre Mac Orlan -
Ô géraniums, ô digitales… Celles-ci fusant des bois-taillis, ceux-là en rampe allumés au long de la terrasse, c’est de votre reflet que ma joue d’enfant reçut un don vermeil. Car « Sido » aimait au jardin le rouge, le rose, les sanguines filles du rosier, de la crois-de-Malte, des hortensias, et des bâtons-de-Saint-Jacques, et même le coqueret-alkékenge, encore qu’elle accusât sa fleur, veinée de rouge sur pulpe rose, de lui rappeler un mou de veau frais… A contre-cœur, elle faisait pacte avec l’Est : « Je m’arrange avec lui », disait-elle. Mais elle demeurait pleine de suspicion et surveillait, entre tous les cardinaux et collatéraux, ce point glacé, traître aux jeux meurtriers. Elle lui confiait des bulbes de muguet, quelques bégonias, et des crocus mauves, veilleuses des froids crépuscules. Hors une corne de terre, hors un bosquet de lauriers-cerises dominés par un junkobiloba, – je donnais ses feuilles, en forme de raie, à mes camarades d’école, qui les séchaient entre les pages de l’atlas – tout chaud jardin se nourrissait d’une lumière jaune, à tremblements rouges et violets, mais je ne pourrais dire si ce rouge, ce violet, dépendaient, dépendent encore d’un sentimental bonheur ou d’un éblouissement optique. Étés réverbérés par le gravier jaune et chaud, étés traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux, étés presque sans nuits… Car j’aimais tant l’aube, déjà, que ma mère me l’accordait en récompense. J’obtenais qu’elle m’éveillât à trois heures et demis, et je m’en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues. A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d’abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensible que tout le reste de mon corps… J’allais seule, ce pays mal pensant était sans dangers. C’est sur ce chemin, c’est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d’un état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion… Ma mère me laissait partir, après m’avoir nommée « Beauté, Joyau-tout-en-or » ; elle regardait courir et décroître sur la pente son œuvre, - « chef-d’œuvre » disait-elle. J’étais peut-être jolie ; ma mère et mes portraits de ce temps-là ne sont pas toujours d’accord… Je l’étais à cause de mon âge et du lever du jour, à cause des yeux bleus assombris par la verdure, des cheveux blonds qui ne seraient lissés qu’à mon retour, et de ma supériorité d’enfant éveillée sur les autres enfants endormis. Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d’avoir mangé mon saoul, pas avant d’avoir, dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l’eau de deux sources perdues, que je révérais. L’une se haussait hors de la terre par une convulsion cristalline, une sorte de sanglot, et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L’autre source, presque invisible, froissait l’herbe comme un serpent, s’étalait secrète au centre d’un pré où des narcisses, fleuris en ronde, attestaient seuls sa présence. La première avait goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe… Rien qu’à parler d’elles, je souhaite que leur saveur m’emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j’emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire…
Colette — Sido
Traductions du mot « ovale »
Langue | Traduction |
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Anglais | oval |
Espagnol | oval |
Italien | ovale |
Allemand | oval |
Chinois | 椭圆 |
Arabe | بيضاوي |
Portugais | oval |
Russe | овальный |
Japonais | 楕円形 |
Basque | obalo |
Corse | ovale |