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Pluripotence

[plyripɔtɑ̃s]
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Définitions de « pluripotence »

Pluripotence - Nom commun

  • (Biologie) Capacité d'une cellule à se différencier en plusieurs types cellulaires.

    « La pluripotence, c'est l'art magistral d'une cellule qui peut devenir tout ce qu'elle est programmée à être. »
    (Citation fictive)

Étymologie de « pluripotence »

Dérivé de pluripotent, avec le suffixe -ence.

Usage du mot « pluripotence »

Évolution historique de l’usage du mot « pluripotence » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « pluripotence » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Citations contenant le mot « pluripotence »

  • Les chercheurs ont supprimé plus de 18 000 gènes et surexprimé 12 000 gènes afin de déterminer leur rôle dans le développement embryonnaire précoce. Et, quand ils ont supprimé des gènes connus pour leur rôle dans le maintien de la pluripotence des cellules souches embryonnaires, « ils ont été surpris de constater que les cellules avaient plus de chances de survivre ». Ce qui indique que « dans des circonstances normales, les régulateurs de la pluripotence contrôlent également la mort cellulaire, appelée apoptose ».
    Genethique — Développement embryonnaire : un mécanisme d’autodestruction des cellules « défectueuses » - Genethique
  • [4] Les cellules souches sont injectées dans un embryon tétraploïde. Si elles se différencient en cellules appartenant aux trois feuillets embryonnaires primitifs, leur pluripotence est prouvée.
    Les embryons chimériques à l’heure de la révision de la loi de bioéthique | Gènéthique
  • Pour augmenter leurs chances de réussite, l’équipe a inhibé plusieurs voies de signalisation pour produire des cellules souches humaines naïves : celles-ci concernent la protéine WNT (qui joue un rôle dans l’embryogenèse), la protéine kinase C (PKC) et la kinase SRC. L’inhibition de ces protéines a permis de consolider l’induction de la pluripotence humaine naïve, avec la capacité de se différencier en cellules souches trophoblastiques (qui sont à l’origine du placenta) et en cellules endodermiques naïves extra-embryonnaires in vitro, rapportent les chercheurs.
    Trust My Science — Une nouvelle étude nous rapproche de la culture d’organes destinés à la greffe
  • Les résultats montrent que l’une des fonctions de l’URI est de permettre l’action de molécules essentielles à l’acquisition de la pluripotence ; si l’URI n’agit pas, les facteurs de pluripotence non plus, et la cellule reste dans un état de totipotence. Il s’agit d’une protéine endogène de rétrovirus, MERVL-gag, qui module l’action de l’URI.
    Issues.fr — Le virus qui a infecté les premiers animaux il y a des centaines de millions d’années est essentiel au développement des embryons
  • Chez la souris, il est possible de reproduire in vitro la pluripotence sous la forme de deux types de cellules souches qui s’auto-renouvellent et qui représentent deux états de pluripotence :
    INRAE Institutionnel — La spécialisation des cellules pluripotentes : un processus différent selon les espèces | INRAE
  • Ainsi, dans la section 2, où il s’agit de vérifier la pluripotence des lignées cellulaires, quelle que soit leur origine, l’ISSCR rappelle que « dans le cas des cellules souches embryonnaires de souris, la pluripotence a été démontrée par la capacité des cellules à participer au développement lorsqu’elles sont transférées dans un blastocyste [3] que l’on laisse se développer jusqu’à son terme ». « Pour des raisons éthiques évidentes, un tel test n’est pas possible pour les cellules souches pluripotentes humaines, poursuit le rapport, de sorte que la pluripotence doit être démontrée par des tests de substitution. »
    Genethique — Cellules souches humaines : L’ISSCR met à jour les normes pour la recherche - Genethique
  •  (3) Les cellules de l’ICM , de l’épiblaste précoce (3.5-4 j) et tardif (6-6.6 j) présentent les caractéristiques majeures associées à la pluripotence naïve et amorcée[2]. Une reprogrammation épigénétique importante (méthylation de l’ADN et inactivation du chromosome X) a lieu durant cette transition.
    INRAE Institutionnel — Les études sur le développement embryonnaire du lapin montrent que cette espèce est plus proche de l’homme que de la souris ! | INRAE
  • Les cellules souches embryonnaires (CSE) sont connues pour leur « pluripotence », la capacité de se différencier en presque toutes les cellules du corps. En raison de cette capacité, on a longtemps pensé que les ESC seraient idéales pour être personnalisées à des fins thérapeutiques. Cependant, lorsque les ESC mûrissent en types de cellules spécifiques, puis sont transplantés chez un patient, ils peuvent déclencher des réponses immunitaires, ce qui peut amener le patient à rejeter les cellules.
    Salk Institute for Biological Studies — La découverte d'une signature de reprogrammation pourrait aider à surmonter les obstacles à la médecine régénérative à base de cellules souches - Salk Institute for Biological Studies

Traductions du mot « pluripotence »

Langue Traduction
Anglais pluripotency
Espagnol pluripotencia
Italien pluripotenza
Allemand pluripotenz
Chinois 多能性
Arabe تعدد القدرات
Portugais pluripotência
Russe плюрипотентность
Japonais 多能性
Basque pluripotentzia
Corse pluripotenza
Source : Google Translate API


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.