Postmodernité

Définitions de « postmodernité »

Postmodernité - Nom commun

• Période caractérisant la société après la modernité, marquée par des événements tels que la chute du mur de Berlin et l'effondrement de l'URSS, signifiant également la fin des grands récits idéologiques.

  La postmodernité, c'est cette ère qui s'ouvre avec la chute du mur de Berlin, l'écroulement de l'URSS, et signe le crépuscule des grands récits idéologiques.

• Courant artistique et philosophique remettant en question les fondements de la modernité, favorisant une approche pluraliste et sceptique vis-à-vis des vérités universelles.

  La postmodernité, c'est l'ère du doute systématique et du pluriel assumé, où l'on a échangé les certitudes monolithiques de la modernité contre une réalité fragmentée, multiple et contradictoire.

Étymologie de « postmodernité »

Évolution historique de l’usage du mot « postmodernité » depuis 1800

Citations contenant le mot « postmodernité »

• En résumé, la postmodernité est la libération de la spiritualité au sexe et l’hypermodernité rajoute une couche technologique avec un certain culte de la performance.

• Ce n’est pas la pandémie qui a amené le règne des experts ; elle n’est que la confirmation d’un processus en sourdine depuis des années. La postmodernité en est l’incarnation, une économie fluide, en réseau, dont l’autoreproduction systémique est le principe plus que l’accumulation du capital.

• On avait déjà vu les Sud-Africains de BCUC, la techno sans technologie, la transe funky dépourvue des outils de la funk: le théâtre de la postmodernité triomphante où les musiques électroniques sont relues à l’aune d’une société sans moyens. Au Congo, la chose était déjà en germes depuis les œuvres de Konono, de Staff Benda Bilili; dans les deux cas, des producteurs occidentaux extraient de leur milieu des orchestres puissants, dont l’un des arguments majeurs est la dimension «brutiste», l’esthétique de la deuxième main, les instruments artisanaux, tout ce qui fait vrai puisqu’il procède des rebuts de la société industrielle.

• II. Son mode opératoire imprévisible et insaisissable, constamment mutagène quant à sa configuration, quasiment ubique quant à son champ opérationnel, rhizomique quant à sa faculté de diffusion, schizoïde quant à ses effets, échappant en grande partie à la traçabilité et à la prévisibilité, n’ayant pas de remède connu ou accessible, fait qu’il correspond et répond parfaitement à la postmodernité tardive de ce temps, « janussienne », psychotique, ambivalente et bipolaire. En ce sens, il est le contemporain par excellence.

• Inutile de préciser tout ce qui sépare mes conceptions philosophiques de celles de Bruno Latour, un des papes de la postmodernité et du relativisme en France. Une fort intéressante interview de lui dans le Nouvel Observateur daté du 20 décembre 2012 m’a néanmoins permis de mieux le mesurer.

• Rien n'est plus répandu que l'adjectif "postmoderne" pour qualifier la civilisation et l'esthétique de l'époque qui est la nôtre. Il désigne une rupture avec les modèles d'après-guerre dominés par un Etat-providence avec ses avant-gardes culturelles imaginant l'avenir. Par contraste, la postmodernité se caractérise par l'universalisation de la flexibilité, l'uniformisation et l'absence d'alternative intellectuelle à l'idéologie néolibérale, surtout depuis la chute du communisme.

• Père Henri-Jérôme Gagey : Nous vivons aujourd’hui une période de radicalisation de la modernité, que l’on appelle aussi la « postmodernité », dont l’un des traits principaux est l’accentuation de la sécularisation.

• Le concept de postmodernité renvoie à celui de « modernité ». Fruit de la Réforme et de la philosophie des Lumières, la modernité marque la rupture avec un Moyen-Âge, dont les institutions et la politique étaient dominées par le dogmatisme religieux.

Traductions du mot « postmodernité »

Sources et ressources complémentaires

• Définitions du Wiktionnaire