Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « prendre son parti »
Prendre son parti
Définitions de « prendre son parti »
Prendre son parti - Locution verbale
-
Se résoudre, se décider, choisir un moyen, un expédient dans une affaire difficile et douteuse.
Eric était mal préparé à supporter l’insignifiance de son job, un aspect que tout le monde, ou presque, considère comme un désagrément dont il faut prendre son parti.
— David Graeber, traduit par Élise Roy -
(Par extension) Prendre son extrême et dernière résolution.
Face à l'inévitable, il a finalement pris son parti et embrassé sa décision ultime.
— (Citation fictive générée par l'intelligence artificielle) -
Se résigner à ce qui doit arriver.
Accepter l'inéluctable avec pragmatisme.
— (Citation fictive générée par l'intelligence artificielle)
Usage du mot « prendre son parti »
Évolution historique de l’usage du mot « prendre son parti » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « prendre son parti » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « prendre son parti »
Citations contenant le mot « prendre son parti »
-
La vie fait de chacun ce qu'elle veut. Il faut la laisser faire. C'est peut-être dommage, mais c'est ainsi. Le plus sage est encore d'en prendre son parti et de tuer ses rêves.
Jean-Paul Pinsonneault — Les Terres sèches -
Il faut en prendre son parti : plus les préjugés sont idiots, et plus ils sont difficiles à déraciner... surtout chez les gens intelligents !
André Ber — Ségoldiah ! -
Il faut en prendre son parti avec ce prodigieux écrivain [André Suarès] : il enthousiasme aussi naturellement qu’il rebute.
André Gide — Journal 1889-1939 -
Il vaut mieux prendre son parti (car on ne reviendra pas en arrière) de cette curieuse électoralisation de la littérature, mais il est préférable de savoir « à quoi s’en tenir » à défaut d’y voir clair […].
Julien Gracq — La Littérature à l’estomac