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Sableux

[sablø]
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Définitions de « sableux »

Sableux - Adjectif

  • Qui contient ou qui est constitué de sable.

    Le sol de la région, sableux et aride, ne permet malheureusement pas une agriculture fructueuse.
    (Citation fictive)

Expressions liées

  • Coque sableuse
  • Couches sableuses
  • Fond, sol sableux
  • Limon sableux
    Le visage de la confluence du canal latéral de la Garonne et du fleuve a changé. En une dizaine de jours d’un chantier qui se finit ce mercredi 23 novembre, Voies navigables de France (VNF) a fait réapparaître le monumental perré recouvert sous d’épaisses couches de limon sableux déposées par le fleuve. Dominé par le château du Hamel et par le pont métallique de type Eiffel, l’ouvrage en pierre de 200 mètres de long maintient la berge et marque l’entrée du canal. Il n’avait plus été nettoyé depuis au moins une quinzaine d’années.
    — SudOuest.fr, Sud-Gironde : le perré monumental refait surface à l’entrée du canal latéral de Garonne

Étymologie de « sableux »

Du mot « sable » avec le suffixe « -eux ». Le mot « sable » provient du provençal « sablos ».

Usage du mot « sableux »

Évolution historique de l’usage du mot « sableux » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « sableux » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Synonymes de « sableux »

Citations contenant le mot « sableux »

  • En Sud Gironde, près du village de Le Tuzan dans le massif des Landes de Gascogne, les flammes sont apparues lundi après-midi, un feu "complexe" et "virulent" selon les pompiers, en raison notamment du vent, d'un terrain sableux et marécageux difficile d'accès, et de la présence de jeunes pins offrant un massif plus dense, propice à la propagation.
    Courrier picard — Premiers feux de l'été: plus de 500 hectares de forêt ravagés en Gironde et Loiret
  • Des dizaines voire centaines de milliers d’années sont nécessaires pour que la nature produise du sable en grande quantité. Deux conditions doivent être réunies : un climat favorable à l’érosion des sols et une zone propice au dépôt de sédiments. D’une manière générale, lors des phases glaciaires, le volume des calottes glaciaires continentales s’accroît, le niveau marin s’abaisse et la ligne de rivage recule. Les rivières parcourent alors de longues distances avant d’atteindre l’océan, ce qui accentue leur pouvoir érosif : ce contexte favorise la formation et le dépôt de sédiments sableux.
    GoodPlanet mag' — Le sable, une ressource essentielle en voie de disparition - GoodPlanet mag'
  • Il n'avait pas pris la voie réservée aux employés qu'il empruntait chaque matin et qui était maintenant fermée par une grille, mais avait tourné à gauche cent mètres après l'hôtel, sur le chemin sableux menant à la plage publique.
    Catherine Cusset — Amours transversales
  • Ô géraniums, ô digitales… Celles-ci fusant des bois-taillis, ceux-là en rampe allumés au long de la terrasse, c’est de votre reflet que ma joue d’enfant reçut un don vermeil. Car « Sido » aimait au jardin le rouge, le rose, les sanguines filles du rosier, de la crois-de-Malte, des hortensias, et des bâtons-de-Saint-Jacques, et même le coqueret-alkékenge, encore qu’elle accusât sa fleur, veinée de rouge sur pulpe rose, de lui rappeler un mou de veau frais… A contre-cœur, elle faisait pacte avec l’Est : « Je m’arrange avec lui », disait-elle. Mais elle demeurait pleine de suspicion et surveillait, entre tous les cardinaux et collatéraux, ce point glacé, traître aux jeux meurtriers. Elle lui confiait des bulbes de muguet, quelques bégonias, et des crocus mauves, veilleuses des froids crépuscules. Hors une corne de terre, hors un bosquet de lauriers-cerises dominés par un junkobiloba, – je donnais ses feuilles, en forme de raie, à mes camarades d’école, qui les séchaient entre les pages de l’atlas – tout chaud jardin se nourrissait d’une lumière jaune, à tremblements rouges et violets, mais je ne pourrais dire si ce rouge, ce violet, dépendaient, dépendent encore d’un sentimental bonheur ou d’un éblouissement optique. Étés réverbérés par le gravier jaune et chaud, étés traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux, étés presque sans nuits… Car j’aimais tant l’aube, déjà, que ma mère me l’accordait en récompense. J’obtenais qu’elle m’éveillât à trois heures et demis, et je m’en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues. A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d’abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensible que tout le reste de mon corps… J’allais seule, ce pays mal pensant était sans dangers. C’est sur ce chemin, c’est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d’un état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion… Ma mère me laissait partir, après m’avoir nommée « Beauté, Joyau-tout-en-or » ; elle regardait courir et décroître sur la pente son œuvre, - « chef-d’œuvre » disait-elle. J’étais peut-être jolie ; ma mère et mes portraits de ce temps-là ne sont pas toujours d’accord… Je l’étais à cause de mon âge et du lever du jour, à cause des yeux bleus assombris par la verdure, des cheveux blonds qui ne seraient lissés qu’à mon retour, et de ma supériorité d’enfant éveillée sur les autres enfants endormis. Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d’avoir mangé mon saoul, pas avant d’avoir, dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l’eau de deux sources perdues, que je révérais. L’une se haussait hors de la terre par une convulsion cristalline, une sorte de sanglot, et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L’autre source, presque invisible, froissait l’herbe comme un serpent, s’étalait secrète au centre d’un pré où des narcisses, fleuris en ronde, attestaient seuls sa présence. La première avait goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe… Rien qu’à parler d’elles, je souhaite que leur saveur m’emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j’emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire…
    Colette — Sido

Traductions du mot « sableux »

Langue Traduction
Anglais sandy
Espagnol arenoso
Italien sabbioso
Allemand sandig
Chinois
Arabe رملي
Portugais arenoso
Russe сэнди
Japonais 砂の
Basque hondarrezko
Corse sabbiosa
Source : Google Translate API


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.