Se fendre de

Locution verbale - français

se fendre de \sə fɑ̃.dʁə də\ transitif (se conjugue → voir la conjugaison de fendre)

1. (Familier) Faire quelque chose à regret, par devoir, par nécessité, par formalité.
   • Mon père se fendit de deux francs pour l’achat d’un cierge modèle « Pascal n° 8 », une pièce magnifique, aussi longue qu’un manche à balai et deux fois plus épaisse, du moins à la base. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 175)
   • Croyez pas qu’elle soit à vendre
     Quand on l’a mise sur le dos
     On n’est pas tenu de se fendre
     D’un somptueux petit cadeau — (Georges Brassens, Le Mouton de Panurge)
   • Soit dit en passant, les responsables du Gamekult auraient au moins pu se fendre d’un petit mot d’excuses ou tenir au courant les utilisateurs. Ça ne mange pas de pain, ça ne prend pas de temps […]. — (gamekult.com/blog/, 19 février 2007 à 17 h 30)
   • David, le vendeur fier comme un p'tit banc, l'accompagna à la caisse où une fausse blonde – […] – ramassa, avec un doigté qui n'avait rien à envier à un proctologue, prestement les trois talbins de cinquante euros dont Triquard se fendit. — (Georges Hudiné, Les Coquelicots de Chaville, Société des Écrivains, 2013, page 20)