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Shunga
[synga]
Définitions de « shunga »
Shunga - Nom commun
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(Peinture) Genre artistique japonais d'estampes érotiques ou pornographiques.
Mais si cette ouverture d’esprit perdure par la suite, il n’en demeure pas moins que le genre des shunga ou des makura-e est né, lui, au plus tôt à la fin du XVIIe siècle pour atteindre son apogée au cours du XVIIIe siècle, et qu’il représente un des plus beaux fleurons de l’ukiyo-e, ces « images du monde flottant » ou éphémère.
— L’Aube au printemps, traduit et présenté par André Geymond -
(Par extension) Estampe appartenant à ce genre artistique.
Les shunga, ces estampes érotiques japonaises, capturent l'essence même de l'intimité à travers des détails minutieux et une esthétique raffinée.
— (Citation fictive)
Étymologie de « shunga »
Emprunt du japonais 春画, shunga (« image de printemps »), du même sens.Usage du mot « shunga »
Évolution historique de l’usage du mot « shunga » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « shunga » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « shunga »
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Mais si cette ouverture d’esprit perdure par la suite, il n’en demeure pas moins que le genre des shunga ou des makura-e est né, lui, au plus tôt à la fin du XVIIe siècle pour atteindre son apogée au cours du XVIIIe siècle, et qu’il représente un des plus beaux fleurons de l’ukiyo-e, ces « images du monde flottant » ou éphémère.
L’Aube au printemps — traduit et présenté par André Geymond -
Connaissez-vous les shunga ? Ces estampes érotiques venues du Pays du Soleil levant racontent une autre histoire de la peinture japonaise, depuis l'époque Edo jusqu'à l'ère Meiji. Retour en images (sulfureuses) sur l'exposition « L'Art de l'amour au temps des Geishas : les chefs-d'œuvre interdits de l'art japonais », présentée en 2015 à la Pinacothèque de Paris.
Connaissance des Arts — Art de l'amour et estampes érotiques du Japon -
Une des œuvres qu’il préfère parmi les cent soixante-cinq shunga présentés au public, c’est une série de douze impressions sur bois de Torii Kiyonaga (1752-1815). Les corps enlacés des amants en pleine action sont admirablement dessinés (voir ci-dessus, illustration de la bannière), avec un sens de la composition et du cadrage si aigu que le regard du spectateur en est captivé.
nippon.com — Shunga : la quintessence de l’érotisme japonais | Nippon.com – Infos sur le Japon -
C’est en effet la première exposition de shunga au Japon. Pour paraître « civilisé » lors de son contact avec un Occident qui vivait à l’heure victorienne, le Japon de l’ère Meiji (seconde partie du XIXe siècle) bannit un art érotique qui avait fleuri au cours de la période Edo (XVIIe-milieu du XIXe siècle) et allait, en revanche, ravir et inspirer les artistes européens influencés par le japonisme (Degas, Rodin, Toulouse-Lautrec… et plus tard Picasso).
Le Monde.fr — Les Japonais découvrent enfin leur art érotique