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Smig

Définitions de « smig »

Smig - Nom commun

  • Salaire minimum horaire légal instauré en France en 1950, garantissant un seuil de rémunération pour tous les travailleurs indépendamment de leur secteur d'activité.

    Le SMIG : une ligne de défense pour la dignité du travailleur, ancrée dans la justice sociale.
    (Citation fictive)

Étymologie de « smig »

Acronyme de salaire minimum interprofessionnel garanti.

Usage du mot « smig »

Évolution historique de l’usage du mot « smig » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « smig » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Citations contenant le mot « smig »

  • Le salaire minimum a 71 ans. Car avant le Smic, la France a eu le Smig : le salaire minimum interprofessionnel garanti, instauré par la loi du 11 février 1950. Son premier objectif était de restaurer la liberté de négociation des salaires et notamment des négociations collectives. Car rappelons-le, depuis 1939, les salaires étaient bloqués par l’État. Patronat et syndicats souhaitaient en 1950 le rétablissement de la discussion et de la fixation des salaires. Ce que...
    SudOuest.fr — Du Smig au Smic, sept décennies de fluctuations
  • Avec une heure de ce salaire minimum, le “smigard” pouvait à l’époque acheter 2 litres de lait, une place de cinéma ou encore 6 trajets en métro…
    Le nouvel Economiste — 11 février 1950 : le SMIG | Le nouvel Economiste
  • Pour mémoire, le Smic a succédé en 1970 au Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig).
    CNEWS — Smic : voici l'augmentation prévue pour le 1er mai
  • Boucher est un métier qui se perd. « Les jeunes ont des a priori », reconnaît Samuel Le Rehellec. La profession pâtit, selon lui, d’une image vieillissante alors que le métier a pourtant bien changé. « Aujourd’hui, il y a une qualité de vie. Nous, on ne travaille pas le dimanche et le lundi, on a deux après-midi de repos dans la semaine et un bon salaire. Quand j’ai commencé, on touchait un Smig (Salaire minimum interprofessionnel garanti) et on faisait plus d’heures. Aujourd’hui, les bons bouchers travaillent tous mais il faut aimer travailler la viande et être créatif ».
    Le Telegramme — À Lorient, l’artisan boucher Samuel Le Rehellec devient Compagnon du goût - Lorient - Le Télégramme


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.