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Vallée dérangeante
[vale derɑ̃ʒant]
Définitions de « vallée dérangeante »
Vallée dérangeante - Locution nominale
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Xénophobie ou sentiment de malaise face à un robot ou une représentation humanoïde (poupée, mannequin, etc.) ressemblant trop à un être humain.
Notre cerveau relie les points et l’identifie comme vivant. Un moyen de rendre le robot plus familier, mais qui peut aussi le conduire au bord de la vallée dérangeante… Les présupposés posés par la science-fiction forment en réalité un substrat culturel qui nourrit autant les roboticiens que les usagers.
— Lydia Ben Ytzhak, « Petit détour par la vallée de l’étrange »
Usage du mot « vallée dérangeante »
Évolution historique de l’usage du mot « vallée dérangeante » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « vallée dérangeante » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « vallée dérangeante »
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La notion de vallée dérangeante a été forgée dans les années 1970, par l’ingénieur en robotique Masahiro Mori. Le scientifique japonais faisait l’hypothèse que plus les robots ont une apparence humaine, plus les observateurs humains font preuve d’empathie et d’émotions positives au sujet de ces sujets. Cette pente ascendante finit toutefois par atteindre le haut de la vallée où les émotions changent : passé un certain stade de ressemblance, l’émotion prédominante est la répulsion.
Numerama — Qu'est-ce que la « vallée dérangeante » quand on regarde un robot humanoïde ? - Numerama -
Ces dernières images ne sont pas sans rappeler le phénomène de la "vallée de l’étrange" ou "vallée dérangeante". Cette théorie du roboticien japonais Mori Masahiro explique qu’une imitation artificielle (on en parle d’habitude pour les robots) qui cherche à se rapprocher au plus près d’un aspect humain peut mettre extrêmement mal à l’aise lorsqu’on la regarde. Ainsi, plus son apparence se rapproche d’un être humain, plus ses défauts apparaissent énormes, indépassables, voire effrayants aux yeux des humains.
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Le résultat est aussi saisissant qu'effrayant et frappe en plein dans la vallée dérangeante, ce concept qui veut que plus un robot est similaire à un humain, plus ses imperfections le rendent monstrueux. Le réalisme est ici très avancé, aussi il est impossible de rester impassible devant le visage de l'androïde qui nous parait rapidement très inquiétant.
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