Alphonse de Lamartine, Méditations poétiques : À Alix de V…, jeune fille qui avait perdu sa mère
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Méditations poétiques est le premier recueil de poèmes d'Alphonse de Lamartine, publié en 1820. La première édition comportait 24 poèmes. D'autres éditions suivirent ; celle de 1849 comportait alors 41 poèmes. Ce recueil marque l'aboutissement d'un courant de poésie élégiaque caractérisé par de nombreuses allusions mythologiques, une tonalité exclamative, des interrogations ainsi qu'une abondance de périphrases poétiques.
Pour citer l'œuvre : Œuvres complètes de Lamartine , Chez l’auteur, 1860, 1 (p. 499-500).
Que notre œil tristement se pose,
Enfant, quand nous nous regardons !
Nous manque-t-il donc une chose,
Que du cœur nous nous demandons ?
Ah ! je sais la pensée amère
Qui de tes regards monte aux miens :
Dans mes yeux tu cherches ta mère,
Je vois ma fille dans les tiens !
Du regard quels que soient les charmes
Ne nous regardons plus ainsi :
Hélas ! ce ne sont que des larmes
Que les yeux échangent ici.
Le sort t’a sevré de bonne heure,
Toi de ton lait, moi de mon miel.
Pour revoir ce que chacun pleure,
Pauvre enfant, regardons au ciel !
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Commentaire de texte d'Alphonse de Lamartine : À Alix de V…, jeune fille qui avait perdu sa mère
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L'auteur : Alphonse de Lamartine
Alphonse de Lamartine (1790-1869) est un poète, romancier, dramaturge français, ainsi qu'une personnalité politique qui participa à la Révolution de février 1848 et proclama la Deuxième République. Il est l'une des grandes figures du romantisme en France.