Accueil > Citations > Citations sur le ses
Citations sur le ses - Page 13
Il y a 36688 citations sur le ses.
-
Si vous me dites que la franc-maçonnerie est une usine à élections, je vous l'accorde; qu'elle sert de machine à faire voter les candidats de toutes nuances, je ne le nierai jamais; qu'elle n'a d'autre fonction que de berner le bon peuple, de l'enrégimenter pour le faire aller à l'urne comme on envoie au feu les soldats, je serai de votre avis; qu'elle est utile, indispensable même à toutes les ambitions politiques parce qu'elle change chacun de ses membres en agent électoral, je vous crierai : « c'est clair comme le soleil! » Mais si vous me prétendez qu'elle sert à saper l'esprit monarchique, je vous ris au nez. , 1882, pp. 22-23.
Guy de Maupassant — Contes et nouvelles, Mon oncle Sosthène -
Et tandis que le Révolution accomplissait en France ces prodiges de dévouement et d'énergie qui coûtèrent tant de sang, lui se livrait paisiblement, à New-York, à la spéculation du sucre et des cotons. La Fayette était venu en Amérique prêter ses armes à la cause de l'indépendance; Talleyrand venait y agioter.
Hippolyte Castille — Talleyrand -
[…], on pourrait dire que le soldat était convaincu que la moindre défaillance du moindre des troupiers pouvait compromettre le succès de l’ensemble et la vie de tous ses camarades - et que le soldat agissait en conséquence.
Georges Sorel — Réflexions sur la violence -
Pour l’écrivaine et psychanalyste Marie de Hennezel, les situations de maltraitance dans les Ehpad sont à mettre en corrélation avec l’âgisme de nos sociétés occidentales, où la vieillesse est présentée sous ses aspects négatifs.
Cécile Bouanchaud — Scandale des Ehpad : « Il y a dans notre société un déni du vieillissement -
Lorsqu’il a attrapé sa proie, le xenope le pousse dans sa bouche à l’aide de ses pattes avant. C’est un animal aglosse c’est-à-dire qu’il est dépourvu de langue, il avale ainsi ses proies à la manière d’un serpent.
-
Macoudé et Batouala étaient frères, de mêmes père et mère, et non pas simplement des agnats comme cela est fréquent, puisque tout homme peut, si ses moyens le lui permettent, acheter plusieurs femmes et, de chacune d'elles, avoir des enfants.
René Maran — Batouala -
En effet, la veille même de sa mort, il oublia pour l'amour de Dieu ses propres intérêts, lorsqu'ils devaient être les plus sensibles. Car, comme un des pères, le voyant défaillir, s'offrit d'aller dire à son intention la messe des agonisants, il répondit qu'il ne devait pas être considéré, et le pria de célébrer la messe du jour des rois, en l'honneur du règne de Jésus-Christ... , 1921p. 416.
Henri Bremond — Histoire littéraire du sentiment religieux en France -
Pour Freud, l'agoraphobe est tourmenté par ses tentations sexuelles.
Albert Demaret — Éthologie et psychiatrie: valeur de survie et phylogenèse des maladies mentales -
L’agouti vit de graines de palétuvier jaune, de fruits d’icaque, de graines de pistolet, de racines de manioc, de patates, de bananes ; les heures de ses repas semblent être réglées : c’est ordinairement entre six et sept heures du matin et entre quatre et cinq heures du soir qu’on le voit manger.
Félix Longin — Voyage à la Guadeloupe -
Le roi de Pannonie et le duc de Bénévent parlèrent les premiers, et prétendirent que la duchesse, pouvant imposer la loi, devoit profiter de cette occasion favorable d'agrandir ses États, en exigeant plusieurs cessions, ...
Madame de Genlis — Les Chevaliers du Cygne -
Lorsqu'un écrivain « de sf » subit une crise d’agraphie non lésionnelle (parfois appelée flemmingite, mélancolie, coma éthylique, etc.) mais désire néanmoins assurer ses fins de mois — c'est-à-dire obtenir à peu près l'équivalent du S.M.I.C. — plusieurs possibilités s'offrent à lui. — (Pierre Bernard, Les fenêtres internes: anthologie composée et présentée, Union Générale d'éditions, 1978, page 11)
-
Si l'on craint l'embarras ou les frais, assurez qu'elle pourra être agréablement et convenablement à Vevay, pendant qu'il terminera ses affaires à Zurich.
auteur -
Orange assure transmettre à ses partenaires des agrégats statistiques et non des données individuelles et « identifiantes ».
Marint Untersinger — « Confinement : plus d’un million de Franciliens ont quitté la région parisienne en une semaine » -
Ce génie médical est demeuré pour moi une preuve éclatante de la malfaisance des concours. Incapable de flatter, comme de mentir, Vivier avait renoncé, dès le début de ses études, à la filière de l’agrégation, alors qu’il avait tout ce qu’il faut pour faire un professeur incomparable. Les étudiants se seraient rués à ses cours. Il mourut avant cinquante ans, emportant avec lui les germes non semés d’un enseignement qui eût été glorieux, qui eût fait progresser la clinique et la thérapeutique françaises et leur eût prêté son éclat.
Léon Daudet — ‘’Souvenirs des milieux littéraires -
Le matelot siffla ses hommes, sur un ordre qu'il leur donna, ils sautèrent tous sur le Saint-Ferdinand, grimpèrent dans les cordages, et se mirent à le dépouiller de ses vergues, de ses voiles, de ses agrès.
Honoré de Balzac — La Femme de trente ans -
M. Granville, journalier, a été attaqué à une heure du matin, rue du Barbot, à Rouen, par un malandrin qui lui a pris les deux pièces de cent sous qu'il avait en poche. La victime se déclare incapable de reconnaître son agresseur; mais, à ses cris, MmeRidel avait mis le nez à la fenêtre et prétend avoir pu reconnaître en lui le sieur Valentin, journalier, qui comparaît à présent devant nous.
André Gide — Souvenirs de la Cour d'assises -
Par un contrat de 1719, le Comte de Bourdeille donne à rente une pièce de terre pour planter en vigne, à la charge par le preneur de payer le neuvième des fruits pour droit de terrage et d’agrier, requèrable par le seigneur, qui étoit tenu de faire mener au pas de la vigne ses vaisseaux vinaires, pour recevoir son droit d’agrier. Dans d’autres baux, ce droits étoit payable au pas de la recette, c’est-à-dire, au château du seigneur.
Jean-Baptiste-Bonaventure de Roquefort — Glossaire de la langue romane -
Loulou appuya sur ses lèvres un long baiser agrippeur, mouillé de tendresse reconnaissante.
Gaston Derys — L’art d’être maîtresse -
Le logiciel commandé par l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement de Saint-Hyacinthe pour gérer ses finances coûtera près de 70 % de plus que prévu.
« Coûteux dérapage informatique à l’IRDA » — Le Devoir.com -
Aaron fut envoyé en France, à l'Institut de Montpellier, d'où il revint avec son diplôme d'ingénieur agronome, et tandis qu'à Jérusalem Ben Yehouda bataillait pour imposer l'hébreu à ses coreligionnaires, lui, il parcourait la campagne, étudiant sa végétation, sa flore, ses ressources de toute nature, et quels moyens s'offraient aux Juifs de faire revivre ce pays, s'il leur était jamais rendu. 1924, pp. 246-247.
Joseph et Jérôme Tharaud — L'An prochain à Jérusalem! -
L’essart ne permet d'obtainir que quelques récoltes, avant de disparaître sans que l'on ait pu réellement prévoir sa durée de vie ou ses résultats agronomiques.
Pascale de Robert — Apprivoiser la montagne: portrait d'une société paysanne dans les Andes (Venezuela) -
[…], les méthodes d’agrosylviculture - taungya et ses variantes - offrent des solutions pratiques pour remplacer les cultures incontrôlées sur brûlis. L’agrosylviculture cherche de diverses façons à harmoniser cultures agricoles et cultures forestières.
Notes : L'agrosylviculture : il reste beaucoup à faire — dans Revue internationale des forts et des industries forestières -
Ainsi ce sont des sols bruns plus ou moins lessivés surmontés de forêts caducifoliées de chênes et de hêtres qui constitueraient le climax observé sur la très grande majorité du territoire français de plaine ou collinéen, en climat atlantique et continental, si l’homme abandonnait ses agrosystèmes ou cessait de cultiver ses forêts.
Pierre Davoust — Ressources et concepts en écologie et sciences de l’environnement -
l'Italie a par contre la responsabilité toute aussi impérative de son point de vue de protéger une production fruitière locale importante et de ménager notamment les intérêts de ses agrumiculteurs méridionaux.
Jean-Claude Maillard — Le Marché international de la banane: étude géographique d’un « système commercial » -
– Ah ! ça, par exemple !... Ah ! ça, alors !... » ne cessait de répéter mon père, en élevant ses bras et en les laissant retomber le long de ses flancs avec des mouvements de sémaphore.
Paul Guth — Le mariage du Naïf -
Hilaire longea un coin de la prairie, que l’étang démuré ronge comme un océannet patient, et coupant à travers les foins mûrissants où ses jambes laissaient deux sillages, gagna l’avenue de hêtres. Il ne la descendit pas jusqu’à la route, mais coupa au court, par un petit chemin creux, humide, traversé d’ornières, où dormait une eau boueuse, troué par les sabots lourds des chevaux ahanants.
Rémy de Gourmont — « Merlette » -
Ce roi ahuri représente le potentant africain cupide et sanguinaire, livrant ses sujets aux négriers venus du Nord.
René Hénane — Aimé Césaire -
Le coq, ses aides et les hommes affectés au service des cuisines, porteront constamment la vareuse et le pantalon de fatigue ; […].
Joseph Grégoire Casy — Organisation du personnel d'un vaisseau -
L’aïeul mourait froid et rigide.Il avait quatre-vingt-dix ans.La blancheur de son front livideSemblait blanche sur ses draps blancs.
Guy de Maupassant — L’Aïeul -
L’Escarbot indignéVole au nid de l’Oyseau, fracasse en son absenceSes œufs, ses tendres œufs, sa plus douce esperance :Pas un seul ne fut épargné.L’Aigle estant de retour, & voyant ce ménage,Remplit le Ciel de cris, & pour comble de rage,Ne sçait sur qui venger le tort qu’elle a souffert.
Jean de La Fontaine — Les Fables de La Fontaine -
Il avait, à ce moment précis, une perception extraordinairement aiguë de cette ville qui s’étendait à ses pieds, du monde clos qu’elle formait, et des terribles hurlements qu’elle étouffait dans la nuit.
Albert Camus — La Peste -
Chaque matin, dès que les ramées avaient bu l'aiguail, roulait sur ses gonds la porte de la Maladrerie, […].
Aloysius Bertrand — Gaspard de la nuit -
Je contemplais son petit nez aquilin et ses lèvres sans fard, et ses prunelles d’aigue-marine et la peau de ses bras nus, un peu brunie par les soleils méditerranéens.
Maurice Dekobra — La Madone des sleepings -
Mais l’intervention de l’homme est indispensable à deux stades : celui de l’aiguillage d’un train sur l’une de ses voies […]
Transmondia — numéros 16 à 27 -
Le vent le flagelle, siffle à ses oreilles avec la stridence du couteau sur l’aiguisoir.
Roger Martin du Gard — Les Thibault -
La fin de la Seconde Guerre mondiale voit apparaître un hiatus dans l’enseignement de tous les arts martiaux japonais, et l’aïkido est le premier en 1948 à pouvoir rouvrir les portes de ses dojos.
Eric Leroy — Morihei Ueshiba et l’Aïkido: Les grandes étapes de Sa vie -
Front-de-Bœuf a été brûlé vif pour une faute bien moins grave ; car il tenait bonne table pour ses prisonniers ; seulement, on avait mis trop d’ail dans les ragoûts.
Walter Scott — Ivanhoé -
On voyait ses yeux noirs briller puis, tout à coup, à la suite d'une dilatation volontaire des pupilles, cet éclat s'amortissait pour se noyer dans la chaude et trouble aimantation des prunelles. On en subissait malgré soi l'attirance. J'en fus moi-même comme fasciné.
Francis Carco — Messieurs les vrais de vrai -
C'est la France, fille aînée de l'Église, qui a inscrit dans l'histoire l'éblouissante succession de ses victoires; c'est la France sans Dieu qui a connu la défaite en 1940.
auteur -
Contrairement à ses frères, Joseph Antoine l’aîné, Vincent et Nicolas, les deux puînés, qui marchaient dans les pas de leur géniteur, Michele ne se voyait pas toute sa vie garder les chèvres et les mulets.
Gérard de Cortanze — Banditi -
Au milieu, Claudine est assise. C’est une belle commère de trente-cinq ans. Elle a une belle robe verte, par-dessus laquelle elle a mis un tablier. Et tout en parlant avec sa sœur elle tourne vigoureusement l’aïoli dans un mortier qu’elle serre entre ses genoux.
Marcel Pagnol — Fanny -
La porte aux ais de fer, aux trois barres d'airain, Sur ses gonds ébranlés roule et s'ouvre soudain; Une femme, un enfant, dans la salle sonore Entrent, enveloppés d'une vapeur d'aurore.
Charles-Marie Leconte de Lisle — Poèmes barbares, Le Runoïa