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Citations sur le ses - Page 9
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Charlie, qui avait accepté la suggestion de Susie de le payer en nature, directement sur son bureau. « Si c’est pas drôle. T’es encore avocat ? Hé, Gary, regarde ça C’est le type qui s’est occupé de mon premier divorce » Gary leva les yeux, se concentra pendant une fraction de seconde, puis poussa un grognement et se replongea dans ses ruminations intimes.
Scott Phillips — La moisson de glace -
Le tout est de tout dire, et je manque de motsEt je manque de temps, et je manque d’audaceJe rêve et je dévide au hasard mes imagesJ’ai mal vécu, et mal appris à parler clair.Tout dire les roches, la route et les pavésLes rues et leurs passants les champs et les bergersLe duvet du printemps la rouille de l’hiverLe froid et la chaleur composant un seul fruitJe veux montrer la foule et chaque homme en détailAvec ce qui l’anime et qui le désespèreEt sous ses saisons d’homme tout ce qui l’éclaireSon espoir et son sang son histoire et sa peineJe veux montrer la foule immense diviséeLa foule cloisonnée comme un cimetièreEt la foule plus forte que son ombre impureAyant rompu ses murs ayant vaincu ses maîtresLa famille des mains, la famille des feuillesEt l’animal errant sans personnalitéLe fleuve et la rosée fécondants et fertilesLa justice debout le pouvoir bien planté.
Paul Eluard — Pouvoir tout dire -
Elle est debout sur mes paupièresEt ses cheveux sont dans les miens,Elle a la forme de mes mains,Elle a la couleur de mes yeux,Elle s’engloutit dans mon ombreComme une pierre sur le ciel.Elle a toujours les yeux ouvertsEt ne me laisse pas dormir.Ses rêves en pleine lumièreFont s’évaporer les soleils,Me font rire, pleurer et rire,Parler sans avoir rien à dire.
Paul Eluard — Capitale de la douleur -
Le poète, à l’affût, tout comme un autre, des obscures nouvelles du monde et de l’invraisemblable problème d’herbes, de cailloux, de saletés, de splendeur, qui s’étend sous ses pas, nous rendra les délices du langage le plus pur aussi bien celui de l’homme de la rue ou du sage, que celui de la femme, de l’enfant ou du fou. Si l’on voulait, il n’y aurait que des merveilles.
Paul Eluard — Les Sentiers et les routes de la poésie -
Au bout du petit matin, une autre petite maison qui sent très mauvais dans une rue très étroite, une maison minuscule qui abrite en ses entrailles de bois pourri des dizaines de rats et la turbulence de mes six frères et sœurs, une petite maison cruelle dont l’intransigeance affole nos fins de mois et mon père fantasque grignoté d’une seule misère, je n’ai jamais su laquelle, qu’une imprévisible sorcellerie assoupit en mélancolique tendresse ou exalte en hautes flammes de colère; et ma mère dont les jambes pour notre faim inlassable pédalent, pédalent de jour, de nuit, je suis même réveillé la nuit par ces jambes inlassables qui pédalent la nuit et la morsure âpre dans la chair molle de la nuit d’une Singer que ma mère pédale, pédale pour notre faim et de jour et de nuit.
Aimé Césaire — Cahier d’un retour au pays natal -
Dès le premier soir, ils se réunirent sur la terrasse du monastère en présence du jeune garçon. Tenzin prit la parole avec une assurance qui étonna ses hôtes. […] Le jeune lama marqua un temps d’arrêt et porta son regard vers Natina qui l’observait de ses yeux bleu intense.
Frédéric Lenoir — L’Âme du monde -
Jeanne, soudain, se sentit dans une clarté ; et, levant la tête qu’elle avait cachée en ses mains, elle ferma les yeux, éblouie par le resplendissement de l’aurore.
Guy de Maupassant — Une vie -
Il avançait en chancelant vers la sortie quand tout à coup la lumière du soleil le frappa en pleine figure. […]. Il se sauva vers sa maison, la figure cachée dans ses mains.
Michel Tournier — Vendredi ou la vie sauvage -
Cependant, couchés côte à côte sur le même oreiller, les deux enfants dormaient. Claude, qui avait huit ans, ses petites mains rejetées hors de la couverture, respirait d’une haleine lente, tandis qu’Étienne, âgé de quatre ans seulement, souriait, un bras passé au cou de son frère.
Emile Zola — L’Assommoir -
« Tu me payes un café ? » elle a demandé, « Voilà, voilà, je me doutais, elle allait réclamer quelque chose, je m’en doutais » je l’ai de nouveau regardée du haut en bas, elle était fagotée comme l’as de pique, son chemisier pas net la boudinait, sa jupe était tout élimée, ses habits semblaient récupérés, dans une poubelle, peut-être ?
Richard Beugné — Les confessions de Nono Crobe -
Nuñez avançait, du pas confiant de l’adolescent qui entre dans la vie. Toutes les vieilles histoires de la vallée ensevelie et du Pays des Aveugles lui étaient revenues en mémoire et comme un refrain dans ses pensées, il se répétait le proverbe : Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois.
Herbert George Wells — Le Pays des Aveugles -
Voici des hommes noirs debout qui nous regardent et je vous souhaite de ressentir comme moi le saisissement d’être vus. Car le blanc a joui trois mille ans du privilège de voir sans qu’on le voie ; il était regard pur, la lumière de ses yeux tirait toute chose de l’ombre natale, la blancheur de sa peau c’était un regard encore, de la lumière condensée. L’homme blanc, blanc parce qu’il était homme, blanc comme le jour, blanc comme la vérité, blanc comme la vertu, éclairait la création comme une torche, dévoilait l’essence secrète et blanche des êtres. Aujourd’hui ces hommes noirs nous regardent et notre regard rentre dans nos yeux ; des torches noires, à leur tour, éclairent le monde et nos têtes blanches ne sont plus que de petits lampions balancés par le vent…
Jean-Paul Sartre — « Orphée noir » -
Je persiste à penser que le poème n’est accompli que s’il se fait chant, parole et musique en même temps. La diction dite expressive à la mode, à la manière du théâtre ou de la rue, est l’anti-poème. Comme si le rythme n’était pas, sous sa variété, monotonie, qui traduit le mouvement substantiel des Forces cosmiques de l’Eternel !… Il est temps d’arrêter le processus de désagrégation du monde moderne, et d’abord de la poésie. Il faut restituer celle-ci à ses origines, au temps qu’elle était chantée – et dansée. Comme en Grèce, en Israël, surtout dans l’Egypte des Pharaons. Comme aujourd’hui en Afrique noire. « Toute maison divisée contre elle-même », tout art ne peut que périr. La poésie ne doit pas périr. Car alors, où serait l’espoir du Monde ?
Léopold Sédar Senghor — Comment les lamantins vont boire à la source » -
Voilà. Ces personnages vont vous jouer l’histoire d’Antigone. Antigone, c’est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. Elle pense qu’elle va être Antigone tout à l’heure, qu’elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille et se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon, son oncle, qui est le roi. Elle pense qu’elle va mourir, qu’elle est jeune et qu’elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n’y a rien à faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout… Et, depuis que ce rideau s’est levé, elle sent qu’elle s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n’avons pas à mourir ce soir.Le jeune homme avec qui parle la blonde, la belle, l’heureuse Ismène, c’est Hémon, le fils de Créon. Il est le fiancé d’Antigone. Tout le portait vers Ismène : son goût de la danse et des jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi, car Ismène est bien plus belle qu’Antigone ; et puis un soir, un soir de bal où il n’avait dansé qu’avec Ismène, un soir où Ismène avait été éblouissante dans sa nouvelle robe, il a été trouver Antigone qui rêvait dans un coin, comme en ce moment, ses bras entourant ses genoux, et il lui a demandé d’être sa femme. Personne n’a jamais compris pourquoi. Antigone a levé sans étonnement ses yeux graves sur lui et elle lui a dit « oui » avec un petit sourire triste… L’orchestre attaquait une nouvelle danse, Ismène riait aux éclats, là-bas, au milieu des autres garçons, et voilà, maintenant, lui, il allait être le mari d’Antigone. Il ne savait pas qu’il ne devait jamais exister de mari d’Antigone sur cette terre et que ce titre princier lui donnait seulement le droit de mourir.Cet homme robuste, aux cheveux blancs, qui médite là, près de son page, c’est Créon. C’est le roi. Il a des rides, il est fatigué. Il joue au jeu difficile de conduire les hommes. Avant, du temps d’Œdipe, quand il n’était que le premier personnage de la cour, il aimait la musique, les belles reliures, les longues flâneries chez les petits antiquaires de Thèbes. Mais Œdipe et ses fils sont morts. Il a laissé ses livres, ses objets, il a retroussé ses manches, et il a pris leur place.Quelquefois, le soir, il est fatigué, et il se demande s’il n’est pas vain de conduire les hommes. Si cela n’est pas un office sordide qu’on doit laisser à d’autres, plus frustes… Et puis, au matin, des problèmes précis se posent, qu’il faut résoudre, et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.La vieille dame qui tricote, à côté de la nourrice qui a élevé les deux petites, c’est Eurydice, la femme de Créon. Elle tricotera pendant toute la tragédie jusqu’à ce que son tour vienne de se lever et de mourir. Elle est bonne, digne, aimante. Elle ne lui est d’aucun secours. Créon est seul. Seul avec son petit page qui est trop petit et qui ne peut rien non plus pour lui.Ce garçon pâle, là-bas, au fond, qui rêve adossé au mur, solitaire, c’est le Messager. C’est lui qui viendra annoncer la mort d’Hémon tout à l’heure. C’est pour cela qu’il n’a pas envie de bavarder ni de se mêler aux autres. Il sait déjà…Enfin les trois hommes rougeauds qui jouent aux cartes, leurs chapeaux sur la nuque, ce sont les gardes. Ce ne sont pas de mauvais bougres, ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde, mais ils vous empoigneront les accusés le plus tranquillement du monde tout à l’heure. Ils sentent l’ail, le cuir et le vin rouge et ils sont dépourvus de toute imagination. Ce sont les auxiliaires toujours innocents et toujours satisfaits d’eux-mêmes, de la justice. Pour le moment, jusqu’à ce qu’un nouveau chef de Thèbes dûment mandaté leur ordonne de l’arrêter à son tour, ce sont les auxiliaires de la justice de Créon.Et maintenant que vous les connaissez tous, ils vont pouvoir vous jouer leur histoire. Elle commence au moment où les deux fils d’Œdipe, Étéocle et Polynice, qui devaient régner sur Thèbes un an chacun à tour de rôle, se sont battus et entre-tués sous les murs de la ville, Étéocle l’aîné, au terme de la première année de pouvoir, ayant refusé de céder la place à son frère. Sept grands princes étrangers que Polynice avait gagnés à sa cause ont été défaits devant les sept portes de Thèbes. Maintenant la ville est sauvée, les deux frères ennemis sont morts et Créon, le roi, a ordonné qu’à Étéocle, le bon frère, il serait fait d’imposantes funérailles, mais que Polynice, le vaurien, le révolté, le voyou, serait laissé sans pleurs et sans sépulture, la proie des corbeaux et des chacals… Quiconque osera lui rendre les devoirs funèbres sera impitoyablement puni de mort.Pendant que le Prologue parlait, les personnages sont sortis un à un. Le Prologue disparaît aussi. L’éclairage s’est modifié sur la scène. C’est maintenant une aube grise et livide dans une maison qui dort. Antigone entr’ouvre la porte et rentre de l’extérieur sur la pointe de ses pieds nus, ses souliers à la main. Elle reste un instant immobile à écouter. La nourrice surgit.
Jean Anouilh — Antigone -
Va-t-il crier à ses hommes : En avant ! Non, il commande : « Sabre au fourreau ! » Les gendarmes font une conversion à droite ; le chemin est libre […]
Alfred Barbou — Les Trois Républiques françaises -
Les Grecs ont étudié aussi les proportions entre volumes; ici le volume élémentaire est le parallélépipède droit rectangle. Si ses dimensions sont A, B, C, deux rapports, (...) par exemple, suffisent pour établir ses proportions. La Proportion et le Principe d'analogie. − Les Grecs appelaient la proportion géométrique analogia; ... Arts et littératures dans la société contemporaine
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La compagnie nationale Uzbekistan Airways a d’ailleurs entamé la conversion de ses avions de lignes Boeing 767 en avion cargo afin de répondre à la demande croissante de transport de marchandises, selon le média spécialisé dans l’aéronautique Aviation Explorer.
Hadrien Canter — Les relations franco-ouzbèkes relancées par un appel entre les deux gouvernements -
La société enrichie la veille par des spéculations, honnêtes ou non, joignait à ses richesses des titres nobiliaires ; chacun s’improvisait comte, marquis ou baron.
Général Ambert — Récits militaires : L’Invasion (1870) -
Il revoit ses ambitions à la baisse et aura son mot à dire en pareille société.
Fiche d'Eclat du Buisson — geny.com -
Bonne fête Corey Perry, qui souffle ses 36 chandelles aujourd’hui.
Michel Beaudry — Le lancer frappé -
[Pyrrhus] avait perdu une grande partie des forces qu’il avait amenées, et presque tous ses amis et principaux commandants ; il n’avait aucun moyen d’avoir de nouvelles recrues (…). Tandis que, comme une fontaine s’écoulant continuellement de la ville, le camp romain se remplissait rapidement et abondamment d’hommes frais, pas du tout abattus par la défaite, mais gagnant dans leur colère une nouvelle force et résolution pour continuer la guerre.
Plutarque — Apophtegmes de rois et de généraux -
Une malédiction frappe la science qui court de succès en succès tous ses triomphes, et ils sont réels, sont des victoires à la Pyrrhus. À mesure que se gonfle, dans l’océan de ce que nous ne savons pas, la sphère de ce que nous savons, le nombre de points de contact entre savoir et ignorance croît proportionnellement.
Jean d’Ormesson — C’était bien -
Cette dernière optique était celle des révolutionnaires de l’Est, qui menèrent l’attaque contre Bernstein Plekhanov, Parvus et Rosa Luxemburg et qui avaient le soutien de Karl Kautsky, le plus éminent théoricien du Parti allemand, bien qu’il se sentît sans doute plus à l’aise avec Bernstein qu’en compagnie de ses alliés nouveaux venus. Ce fut pour eux une victoire à la Pyrrhus, qui « ne fit que renforcer l’aliénation en évacuant la réalité ».
Hannah Arendt — Vies politiques -
Mais cette dame qui cherche une boisson en réclame pour ses enfants assoiffés, ne sait pas que le pack de Gini offert «en promotion» à 6 F n'en valait que 5,25 F deux mois plus tôt
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Le non-paiement des cotisations sociales est constitutif d'infraction pénale dans le chef de l’employeur, ou de ses préposés et mandataires qui ont la responsabilité du paiement des cotisations.
Jean-François Funck — Droit de la sécurité sociale -
L’affacturage est un élément de changement, il ne faut donc pas le réduire à ses seuls aspects d’optimisation du financement.
Jean-Pierre Deschanel — Laurent Lemoine -
Ayant complété cette année même ses trente années... il ne pouvait plus même souffrir à la boutonnière... Il s’exaspérait surtout à la vue des ordres étrangers — « qu’on ne devrait pas laisser porter en France » — (Guy de Maupassant , En famille)
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Il se pencha sur l’âne, essaya de le prendre à bras-le-corps, de le soulever, de le remettre sur ses jambes. Mais l’âne opposait une inertie incoercible à tous les efforts de l’homme.
Octave Mirbeau — Contes et nouvelles – La peur de l’âne -
Il sifflait sur la plaine en poussant sa charrue, puis s’arrêtait pour pisser, reprenait, crachait à gauche, chantait, parlait à ses bœufs, les caressait à lisse et à contre-poil […]
Marcel Aymé — La jument verte -
Mon grand-père lui-même était bien changé, ses fortes chaussures et ses courtes guêtres maculées de boue, sa cartouchière flasque sur le ventre, sa petite cravate mince nouée à la billebaude sur le col cassé que ma grand-mère lui fabriquait dans de la percale à petites fleurs, tout cela qui m’était habituellement familier prenait une physionomie nouvelle.
Henri Vincenot — La Billebaude -
Ainsi donc va ce pays râleur, toujours prêt à défendre les causes les plus nobles ou les plus utiles, mais tout aussi prompt à sonner le tocsin quand sa liberté individuelle ou ses habitudes pourraient s’en trouver bousculées. Pour n’avoir pas hésité à le prendre à rebrousse-poil, Edouard Philippe y aura certainement gagné un surnom – « Monsieur 80 km/h » – plutôt paradoxal pour qui veut réformer la France à vive allure.
Gérard Courtois — « Le vaste peuple des automobilistes a brandi le volant comme autrefois les fourches pour une de ces étranges jacqueries qui enflamment le pays » -
Mine de rien, il lui annonça son intention d'aller faire un tour à la « butte aux maringouins», comme disait Julie, pour voir de ses yeux comment leur mère s'adaptait à la vie champêtre, elle qui était partie à reculons.
Micheline Lachance — Le Roman de Julie Papineau -
Il est propre au jus cogens d’invalider les traités, conventions ou autres accords qui violent ses dispositions […]. Il s’entend que le traité est nul ab initio si la règle d’ordre public qu’il méconnaît est en vigueur au jour de sa conclusion.
Joe Verhoeven — Droit international public -
Mais une attente l’énervait : celle du courrier. Il avait télégraphié à Paris et écrit à Fontainebleau pour qu’on lui renvoyât ses lettres. Il ne recevait rien, et la sensation d’un grand abandon commençait à l’oppresser.
Guy de Maupassant — Notre cœur -
Il s'en fallut de très peu qu'il s'abandonnât à nouveau à ses rêveries et à sa somnolence. Didier Cornaille Le Périple du chien
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La goutte abarticulaire est celle qui s'installe ailleurs que sur les articulations. La goutte abarticulaire peut être aiguë, paroxystique, ou bien larvée. La goutte abarticulaire paroxystique est celle qui fait le mieux ses preuves.
Charles Achard — Maladies de la nutrition: rhumatisme chronique -
Le cœur débordant de larmes, je restai sur le pont jusqu’au moment où "ma" Martinique finit par s’évanouir dans l’obscurité, à mesure que s’éloignait le paquebot dans le bruit abasourdissant de ses machines.
Jean-Claude Janvier-Modeste — Ne rentre pas trop tard -
Tout le monde n’aime pas les abats, il est donc indispensable de bien connaître les goûts de ses invités avant de les servir. Ne pas se soumettre à cet impératif est une faute grave de goût.
Jean-Pierre Coffe — SOS Cuisine -
Le charpentier n'épargnait pas la petite forêt, tout en aménageant convenablement ses abatis.
Jules Verne — Le Pays des fourrures -
Il avait beaucoup de mal à remuer les outils à cause de ses douleurs, mais il réussissait tout de même à abattre sa besogne.
Charles-Louis Philippe — Dans la petite ville -
Quelques jours se passèrent ; elle tenait ses abat-vent bien fermés, pour ne rien voir, et ne regardait plus du côté du cimetière.
Société des traditions populaires (France) — Revue des traditions populaires: Volume 18 -
Outre le gros anneau abbatial d’or qui indiquait sa dignité cléricale, ses doigts, contrairement aux canons de l’Église, étaient chargés de joyaux précieux.
Walter Scott — Ivanhoé