244 citations sur le travail pour vous arracher le poil dans la main

Le travail occupe la majorité de notre vie d’adulte. Nous passons en général au moins cinq jours de la semaine à travailler, en moyenne pendant sept heures par jour. Le travail fait donc l’objet de nombreuses observations, que ce soit par des auteurs de philosophie, des auteurs de littérature ou même des humoristes.

En philosophie, le travail est présenté comme une contrainte, une liberté émancipatrice, ou une aliénation. Les points de vue divergent sur le bien fondé du travail, quand des auteurs comme Hermann Hesse, dans L’Art de l’oisiveté, louent le non-travail, voire la paresse. Par ailleurs, Hobbes, dans le Leviathan, montre que le travail est un régulateur social. Il permet en effet d’éviter la « licence », c’est-à-dire la subversion, en gardant les citoyens occupés. C’est une des raisons pour laquelle Nietzsche, dans Le gai savoir, montre que la société encourage certaines vertus laborieuses. Il faut travailler souvent, et dur, ce qui est pourtant contraire à notre intérêt individuel : « Mais il serait regrettable aux yeux de la Société que l’individu pensât autrement, et qu’il accordât plus d’importance à sa conservation et à son développement qu’à son travail au service de la société. » (Nietzsche, Le gai savoir).

On le voit, le travail suscite bien des interrogations. De quoi donner de l’eau au moulin à ceux qui ont un poil dans la main ? Dans cet article, on vous propose 244 citations pour penser le travail. Ces citations vous donneront plusieurs points de vue sur cette activité fondamentale des êtres humains, à la fois de manière sérieuse et moins sérieuse ! N’hésitez pas à ajouter vos citations sur le thème du travail en commentaire.

201. Le travail est nécessaire pour l’homme. Il en a inventé le réveil-matin.

202. Pourquoi se tuer au travail quand on peut mourir de plaisir ?

203. A la ville chaque individu peut accomplir son travail sans nuire à personne, comme il peut aussi l'accomplir sans servir non plus à qui que ce soit.

204. Il y a deux genres de personnes, ceux qui font le travail et ceux qui en prennent le crédit. Tentez d'être du premier groupe ; il y a moins de compétition.

205. Nous devons prendre conscience que le travail ne constitue plus, désormais, l’essentiel d’une vie.

206. Tout travail de longue haleine, répétitif, suppose l'ambition d'être toujours meilleur.

207. Une des choses que j’ai apprise au fil des années est la différence entre prendre son travail au sérieux et se prendre au sérieux. La première condition est impérative et la seconde désastreuse.

208. A l'origine Adam et Eve étaient aussi heureux qu'il est possible de l'être quand on n'a ni travail à faire, ni impôt sur le revenu, ni avocat, ni médecin, ni enfant, ni chien.

209. Le travail est si bien divisé que l'un travaille et que l'autre récolte.



210. Je ne m’attends jamais à un travail parfait de la part de personnes imparfaites.

211. La limite idéale vers laquelle tend la nouvelle organisation du travail est celle où le travail se bornerait à cette seule forme de l'action : l'initiative.

212. Oui, l'œuvre sort plus belle D'une forme au travail Rebelle, Vers, marbre, onyx, émail.

213. Réduction du temps de travail : pour les trente-cinq heures d’ici l’an 2000, rassurons tout le monde, c’est trente-cinq heures par semaine ; ce n’est pas seulement trente-cinq heures d’ici l’an 2000 !

214. Le fait est que les qualités, toutes les qualités, réclament une constante vigilance, un esprit critique jamais en défaut, un travail continuel de l'intelligence et du coeur.

215. Tout le travail de l'amour consiste à oublier d'un être ce qu'on en savait au premier jour.

216. Comment faire pour ne rien faire ? Je ne sais rien de plus difficile. C’est un travail d’Hercule, un travail de tous les instants.

217. Les deux piliers de la domination masculine résident dans le contrôle social de la fécondité des femmes et dans la division du travail entre les deux sexes.

218. Le travail est toujours personnel et on ne le fait bien qu'à condition de savoir à quoi il sert et d'en voir les résultats. Et ce n'est qu'à cette condition qu'on peut arriver à l'aimer.

219. Quand le travail sert uniquement à se maintenir à la surface, à survivre, alors il n’apporte que la plus profonde des solitudes.



220. Le travail du corps délivre des peines de l'esprit, et c'est ce qui rend les pauvres heureux.

221. La vie est un travail qu'il faut faire debout.

222. Le capital est du travail volé.

223. La limite idéale vers laquelle tend la nouvelle organisation du travail est celle où le travail se bornerait à cette seule forme de l'action : l'initiative.

224. L'économie politique l'a proclamé en une formule célèbre : le capital, c'est du travail accumulé. Complétez votre découverte monsieur l'économiste distingué : le capital, c'est le travail de plusieurs accumulé par un seul. Corollaire : le travail, c'est du capital qui ne s'accumule pas.

225. Le travail est partout et la souffrance partout : seulement il y a des travaux stériles et des travaux féconds, des souffrances infâmes et des souffrances glorieuses.

226. Le travail n'épouvante que les âmes faibles.

227. Ce n'est pas un travail vite fait que d'aimer.

228. Le travail surpassait la matière.

229. Le travail réclame l'élite des humains.



230. Le travail est l'aliment des âmes nobles.

231. Le travail bouillonne.

232. Un travail opiniâtre vient à bout de tout.

233. Le travail est antérieur au capital et indépendant de celui-ci. Le capital n'est que le fruit du travail et n'aurait jamais pu exister si le travail n'avait pas existé avant lui. Le travail est supérieur au capital et mérite de loin plus grande considération.

234. L'ouvrier qui veut bien faire son travail doit commencer par aiguiser ses instruments.

235. Le capital ne réside pas seulement dans le travail manuel ; l'intelligence est un capital et le zèle aussi.

236. Le vain travail de voir divers pays.

237. Ceux d’entre les retraités qui ne savent pas ou ne peuvent pas substituer des fonctions à celles qu’ils quittent, changent étrangement : quelques-uns meurent, beaucoup s’adonnent à la pêche, occupation dont le vide se rapproche de leur travail dans les Bureaux ; quelques autres, hommes malicieux, se font actionnaires, perdent leurs économies et sont heureux d’obtenir une place dans l’entreprise qui réussit après une première liquidation…

238. Le travail acharné n'est que le refuge des gens qui n'ont rien d'autre à faire.

239. Les choses, dans le travail comme dans l'amour, sont toujours un peu plus compliquées que les mots dont on se sert.



240. Ce classique littéraire est littéralement ce qu'annonce le titre : une seule journée dans la vie d'un prisonnier d'un camp de travail stalinien en 1951. Ivan Denissovitch Choukov est condamné à trois jours d'isolement cellulaire pour n'avoir pas quitté son lit, mais la menace est vaine, et on ne lui impose que de laver les sols avant de pouvoir prendre son petit déjeuner. "Une journée d'Ivan Denissovitch", Alexandre Soljenitsyne

241. La vie n'est pas le travail : travailler sans cesse rend fou.

242. Moins on a d’argent et plus les courses réclament un calcul minutieux, sans faille. Plus de temps. Faire la liste du nécessaire. Cocher sur le catalogue des promos les meilleures affaires. C’est un travail économique incompté, obsédant, qui occupe entièrement des milliers de femmes et d’hommes. Le début de la richesse – la légèreté de la richesse – peut se mesurer à ceci : se servir dans un rayon de produits alimentaires sans regarder le prix avant. Page 39, Folio, 2016.

243. Trois cent soixante-cinq repas multipliés par deux, neuf cents fois la poêle, les casseroles sur le gaz, des milliers d'oeufs à casser, de tranches de barbaque à retourner, de packs de lait à vider. Toutes les femmes, le travail naturel de la femme. Avoir une profession, comme lui, bientôt, ne m'y fera pas échapper, au frichti. Quelle tâche un homme est-il obligé de se coltiner, tous les jours, deux fois par jour, simplement parce qu'il est homme.

244. Moins on a d’argent et plus les courses réclament un calcul minutieux, sans faille. Plus de temps. Faire la liste du nécessaire. Cocher sur le catalogue des promos les meilleures affaires. C’est un travail économique incompté, obsédant, qui occupe entièrement des milliers de femmes et d’hommes.

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