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Il y a 473 citations sur le vous.
C'est très codé, vous savez, la cravate. Codé? Ma cravate? dit l'homme visiblement tombé des nues. Tout est codé. Félicien Marceau — La Grande fille
Si vous êtes donc actuellement en congés parental et que vous gagnez moins de 2.000 euros par mois, vous allez donc pouvoir bénéficier de cette "indemnité inflation" de 100 euros. Nice-Matin — Je suis actuellement en congé parental
Les gazettes nous apprennent que lorsque vous chaussez des skis, c’est tout schuss que vous déboulez les pistes les plus difficiles au point de vous rompre le cou ! André Mure — Le nouveau roman de Lyon
Jusqu'à lundi matin vous pouvez même à plusieurs reprises, envoyer ici des colis. Patrick Modiano — Dora Bruder
Vous croyez qu’ils avaient mis pleins gaz, quand ils nous cavalaient après ? Malraux — Espoir
Les Enfants du paysan« Les enfants d'un paysan ne parvenaient pas à s'entendre. Malgré ses instances, comme il ne trouvait pas de mots pour les persuader de s'amender, il résolut d'illustrer son propos, et leur demanda de lui apporter un faisceau de baguettes. Lorsqu'ils se furent exécutés, il leur rendit tout d'abord les baguettes liées ensemble, puis leur ordonna de les briser : ses enfants redoublèrent d'efforts, mais n'y parvinrent pas. Alors, après les avoir déliées, il leur donna les baguettes l'une après l'autre : ils les rompirent sans difficulté. « Vous aussi, mes enfants », conclut le paysan, « si vous vivez en bonne intelligence, vous n'offrirez aucune prise à vos ennemis ; mais si vous êtes brouillés, vous leur serez une proie facile ! »La fable montre qu'autant l'union fait la force, autant la discorde est aisément vaincue. » Ésope — Fables
Le Vieillard et ses enfantsToute puissance est faible, à moins que d'être unie :Écoutez là-dessus l'esclave de Phrygie.Si j'ajoute du mien à son invention,C'est pour peindre nos mœurs, et non point par envie ;Je suis trop au-dessous de cette ambition.Phèdre enchérit souvent par un motif de gloire ;Pour moi, de tels pensers me seraient malséants.Mais venons à la fable ou plutôt à l'histoireDe celui qui tâcha d'unir tous ses enfants.Un vieillard prêt d'aller où la mort l'appelait :« Mes chers enfants, dit-il (à ses fils il parlait),Voyez si vous romprez ces dards* liés ensemble ; (*lances, flèches)Je vous expliquerai le nœud qui les assemble. »L'aîné les ayant pris et fait tous ses efforts,Les rendit, en disant : « Je le donne aux plus forts. »Un second lui succède, et se met en posture ;Mais en vain. Un cadet tente aussi l'aventure.Tous perdirent leur temps ; le faisceau résista :De ces dards joints ensemble un seul ne s'éclata.« Faibles gens ! dit le père, il faut que je vous montreCe que ma force peut en semblable rencontre. »On crut qu'il se moquait ; on sourit, mais à tort :Il sépare les dards, et les rompt sans effort.« Vous voyez, reprit-il, l'effet de la concorde :Soyez joints, mes enfants, que l'amour vous accorde. »Tant que dura son mal, il n'eut autre discours.Enfin, se sentant prêt de terminer ses jours :« Mes chers enfants, dit-il, je vais où sont nos pères.Adieu, promettez-moi de vivre comme frères ;Que j'obtienne de vous cette grâce en mourant. »Chacun de ses trois fils l'en assure en pleurant.Il prend à tous les mains ; il meurt ; et les trois frèresTrouvent un bien fort grand, mais fort mêlé d'affaires.Un créancier saisit, un voisin fait procès :D'abord notre trio s'en tire avec succès.Leur amitié fut courte autant qu'elle était rare.Le sang les avait joints ; l'intérêt les sépare :L'ambition, l'envie, avec les consultants,Dans la succession entrent en même temps.On en vient au partage, on conteste, on chicane :Le juge sur cent points tour à tour les condamne.Créanciers et voisins reviennent aussitôt,Ceux-là sur une erreur, ceux-ci sur un défaut.Les frères désunis sont tous d'avis contraire :L'un veut s'accommoder, l'autre n'en veut rien faire.Tous perdirent leur bien, et voulurent trop tardProfiter de ces dards unis et pris à part. Jean de La Fontaine — Fables
Elle ne me plaît pas, mais elle me fait envie. Vous me rappelez une petite amie à moi. Henri de Montherlant — Celles qu'on prend dans ses bras
Mon cher Lekain, ma recommandation, la recommandation d’un Suisse, n’est pas d’un grand poids ; cependant j’ai écrit comme vous l’avez voulu. Voltaire — Correspondance
BERTRAND : Oh! ce n'est pas que vous avez des nerfs. C'est que vous tapez sur les miens. GERMAINE : Alors je m'en vais, tant pis. BERTRAND : Germaine ! GERMAINE : Je vous le dis tant pis, tant pis, tant pis ! Roland Dubillard — Naïves hirondelles
Je ne peux, dans mes moments de relâche, vous remercier qu’en prose. Vous faites si joliment des vers que vous m’ôtez le courage d’en faire, en m’en inspirant le désir. Voltaire — Correspondance
Cher Monsieur, notre lettre du 21 n'était pas encore partie quand votre lettre du 18 est arrivée, et je vous joins la lettre signée de ma femme. Vladimir Nabokov — Lettres choisies
Allez, si vous tenez à mon amitié, vous pouvez être content, car il faut que je vous aime joliment pour vous pardonner. Marcel Proust — À l'ombre des jeunes filles en fleurs
Je vous joins un plan qui rendra plus claire à votre esprit la situation d'ensemble. Pardonnez-moi! Je suis un médiocre dessinateur. Le carré fait environ dix mètres sur dix Daniel Bertrand — Nathalie
Vous voilà-t-il pas bien amusé, quand je vous souhaiterai cinquante années heureuses, quand je vous dirai que la Suissesse Denis et le Suisse Voltaire vous adorent ? Vous avez bien affaire de nos sornettes ! Conservez-moi vos bontés, et agréez mon très-tendre respect. Voltaire — Correspondance
Je vous joins les quelques mots que Juliette Desrochelles a voulu vous écrire. Vous en reconnaîtrez l'écriture. Sébastien Japrisot — Un long dimanche de fiançailles
C’est à ses solidement bonnes qualités que je me suis attachée, et par bonheur je vous en avois parlé à Paris, car sans cela vous croiriez que l’enthousiasme d’une bonne réception m’auroit enivrée ; enfin je souhaiterai toujours à ceux que j’aimerai plus de charmes ; mais je me contenterai qu’ils aient autant de vertus Lettres de Madame de Sévigné — de sa famille et de ses amis
...je vous joins cette lettre de M. Delzant, reçue en même temps que la vôtre. Bien entendu je n'hésite pas si vous n'avez pas l'intention de dîner chez lui. Pourtant vous seriez bien aimable de me dire votre projet. Stéphane Mallarmé — Correspondance
Pour vous comme pour moi, il vaut mieux en rester là. Je vous souhaite d’être heureuse, et je vous le souhaiterai toujours. Charles Dickens — Dombey et fils
— Et… maintenant ? demanda-t-il.— Lisez, je vais vous avouer ce que je souhaiterais ; et vivement elle traça les premières lettres des mots : « Que vous puissiez pardonner et oublier. » Léon Tolstoï — Anna Karénine