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À la coite

[a la kwat]
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Définitions de « à la coite »

À la coite - Locution adverbiale

  • (Lyonnais) (Suisse) (Rare) À la hâte.

    Pas d’immeubles pour tous à Brindas, faut rester comme les autrefois…pour que quèques-uns puissent se gondiveler* à voir le prix des terrains continuer la grimpette. C’est pas pour dire, mais là, i s’agit d’une fermeture qu’i z’ont manigancée à la coîte, Guignol, les Justepoureux. J’dirais ben, si j’osais, que c’est même, une fermeture Eclair !
    — Le Babiant, Silence
  • (Lyonnais) (Vieilli) À l’abri.

    A la même époque, Puylata fit présent au roi Louis d’une pièce maîtresse , alors célèbre . du cabinet d’Octavio Mey (qu’est devenu le reste?) Louis XIV la fit déposer, au Cabinet des Médailles, à Versailles, avec le nom du donateur et Puylata entra à la coite sous les espèces de son fils Jean-François. Il était alors aussi possessionné dans l’Azergues, à Marcilly, Chazay et Civrieux , il faisait à Lyon négoce de vin.
    — Père Rozier, Lyon Maristes

Étymologie de « à la coite »

(Adverbe 1) (Date à préciser) Du francoprovençal a la cué (« à la hâte »)[1], du latin *coctare (« presser, hâter »)[1].
(Adverbe 2) (Date à préciser) Composé de à la (« à la manière, à la façon ») et de coi, littéralement « à la manière coite ». Du latin quietus[2].

Usage du mot « à la coite »

Évolution historique de l’usage du mot « à la coite » depuis 1800



Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.