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Allée qui traverse
[ale ki travɛrs]
Définitions de « allée qui traverse »
Allée qui traverse - Locution nominale
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(Lyonnais) (Genève) (Désuet) Traboule.
Et ces parties de cachette, où l’on s'aventurait dans tous les coins de Lyon. Les plus petites mettes, les allées qui traversent, nous étaient connues, par elles on pouvait aller des Terreaux à la place Bellecour ; ce n’étaient plus des parties de cachette, c’étaient des chasses de Peau-Rouge, on allait, on pénétrait partout.
— Adolphe Vachet, Glossaire des gones de Lyon
Étymologie de « allée qui traverse »
- (1831) Voir allée et traverse. Clair Tisseur voit dans cette locution « une de ces métonymies d’effet pour la cause, dont la langue française est si coutumière. Ne dit-on pas, suivant l’Académie, une rue passante, une couleur voyante ? Une rue qui passe, une couleur qui voit, ne sont pas moins rares qu'une allée qui traverse ».
Usage du mot « allée qui traverse »
Évolution historique de l’usage du mot « allée qui traverse » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « allée qui traverse » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « allée qui traverse »
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On les disait brouillés, on nous les présente réunis. Chaque couple s'attribuant une aile de la longue allée qui traverse le parc à la rencontre des familles, avec de nombreux gestes de tendresse et d'échanges complices.
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