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Bonne société
Définitions de « bonne société »
Bonne société - Locution nominale
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(Sociologie) Groupe social qui se considère comme détenteur des bonnes manières, du bon goût en manière d'art d'habillement, de littérature, etc. Ses membres ne se fréquentent en général qu'entre eux.
Depuis le mois de janvier, en effet, la bonne société de Lausanne se pressait dans les salons du poëte, qu'elle encourageait et récompensait par ses bravos, […].
— Gustave Desnoiresterres, Voltaire et la société au XVIIIe siècle
Étymologie de « bonne société »
- De bonne et de société dans le sens de groupe de personnes et de relation entre les personnes.
Usage du mot « bonne société »
Évolution historique de l’usage du mot « bonne société » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « bonne société » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « bonne société »
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Dans la bonne société anglaise, le talent plus le utile est de savoir bâiller la bouche fermée.
Oscar Wilde -
Malgré ses airs anglais, le toast trouve ses racines -ou ici ses miettes- dans le pain des Français. Attesté dès le XIIIe siècle, indique le Trésor de la langue française, le mot «tostée» s'emploie pour qualifier «une tranche de pain grillée que l'on trempe généralement dans une boisson». Bien que premier dans nos villages, le mot s'exportera beaucoup mieux chez nos voisins de la Perfide Albion. Adopté dès le XVe siècle, le mot anglicisé sous la forme «toast», se répandra comme une traînée de poudre -ou de miettes encore une fois- parmi la bonne société et les campagnes. Allant jusqu'à qualifier trois siècles plus tard, le fait de lever exclusivement son verre à la «femme à la santé de qui l'on boit», c'est-à-dire, «celle que l'on toste».
LEFIGARO — Pourquoi «porte-t-on des toasts» ? -
Conservateur par tempérament, sans même avoir besoin d’étayer de principes politiques son conservatisme, vieux de la Vieille du Protocole, homme du monde fort goûté dans la bonne société de Washington, il y fit successivement deux brillants mariages, tous deux sans enfants.
Marguerite Yourcenar — Souvenirs pieux -
Comme il se doit dans la bonne société française, les hommes parlaient entre eux
Aragon — Beaux quartier -
Depuis le mois de janvier, en effet, la bonne société de Lausanne se pressait dans les salons du poëte, qu'elle encourageait et récompensait par ses bravos, […].
Gustave Desnoiresterres — Voltaire et la société au XVIIIe siècle -
− Je sais bien, Suzette, que ton métier n'est pas un métier comme les autres. Tout change. De mon temps, jamais une demoiselle de la bonne société n'aurait voulu devenir actrice.
Georges Duhamel — Chronique des Pasquier, Cécile parmi nous -
Hello les amis ! Vous êtes si nombreux à écrire à lady Palace, à me téléphoner, à me miniteler, que l'émission Palace est en train de devenir un véritable phénomène de société, de bonne société bien sûr.
Jean-Michel Ribes — Palace -
Le baron de Galay (j’arrange ce nom) avait brillé, jeune, dans la bonne société de Budapest ; bien en vue à la cour de Vienne, il avait, disait-on, porté l’uniforme d’un régiment de hussards et eu sa quote-part de duels au sabre.
Marguerite Yourcenar — Archives du Nord