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Charge virale

[ʃarʒ viral]
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Définitions de « charge virale »

Charge virale - Locution nominale

  • (Virologie) Nombre de copies d’un virus dans un volume de fluide corporel donné.

    Si l'on recoupe les deux informations en multipliant durée de l'infection et taux de transmission on voit que la valeur sélective du virus est maximisée pour des charges virales (donc des virulences) intermédiaires.
    — Samuel Alizon, C'est grave

Étymologie de « charge virale »

(XXe siècle) Composé de charge et de virale.

Usage du mot « charge virale »

Évolution historique de l’usage du mot « charge virale » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « charge virale » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Citations contenant le mot « charge virale »

  • Deuxièmement, si une personne a fait un autotest juste avant le PCR, toute la charge virale qui se trouvait dans le nez a pu être retirée lors de cet acte et donc le Covid n’est plus détecté.
    Le mystère des autotests positifs et des PCR négatifs - RTN votre radio régionale
  • - prescrire un plus grand nombre d’examens de biologie médicale dans les domaines « hématologie », « immunologie », « virologie », « microbiologie », « hémostase et coagulation », etc., définis dans l’arrêté de 2018. À titre d’exemple : groupage sanguin, sérologie et charge virale (VIH, VHC, VHB), sérologie HTLV1 et HTLV2, syphilis, Sars-CoV-2, ionogramme complet ;
    La liste des actes propres à l’exercice IPA s’allonge | Espace Infirmier
  • La charge virale varie d’une personne à l’autre, mais dépend également du stade de la maladie chez un patient. On sait aujourd’hui que les gens qui ne présentent pas de symptômes peuvent excréter le virus.
    The Conversation — Un mètre ou deux ? La distanciation physique, selon la science
  • L’autre chose qui a changé avec ces variants, c’est qu’ils ne colonisent pas les voies respiratoires de la même manière ni à la même vitesse, ce qui influence la performance des prélèvements. L’infection commence généralement dans la gorge et le pharynx, puis passe dans le nez, où la charge virale devient plus importante. Mais ces nouveaux variants mettent plus longtemps à atteindre les fosses nasales que leurs prédécesseurs. Ils y sont donc présents en moins grande quantité au début de l’infection, ce qui fait que les tests antigéniques arrivent moins facilement à les détecter, et donnent par conséquent des faux négatifs.
    L’actualité — COVID-19 : attention aux faux négatifs !  | L’actualité
  • La production d'anticorps est d'autant plus probable que les symptômes ont été forts. Les personnes ayant développé des infections sévères, les personnes âgées, obèses ou celles soufrant d'hypertension ont ainsi beaucoup plus de chances de développer des anticorps que les personnes asymptotiques. « Cela pourrait être dû au fait que la réponse immunitaire fonctionne de paire avec la réponse inflammatoire, ou qu'une charge virale plus élevée stimule davantage l'inflammation et la production d'anticorps », suggèrent les chercheurs.
    Futura — Coronavirus : entre 2 et 8 % des patients infectés ne développent jamais d'anticorps
  • Le groupe Celltrion vient d’annoncer des résultats pré-cliniques probants pour son traitement par anticorps antiviral du COVID-19, avec des données établissant une réduction de 100 fois de la charge virale du SRAS-CoV-2, le virus à l’origine du COVID-19. Le traitement a également mis en évidence une amélioration des lésions pulmonaires à un niveau d’activité normal dans des modèles animaux.
    » Celltrion : résultats précliniques positifs pour son traitement antiviral par anticorps du COVID-19 MyPharma Editions | L'Info Industrie & Politique de Santé
  • 3 patients étaient infectés par le VIH (traités, charge virale indétectable et lymphocytes CD4 au dessus de 500/mm3). Deux patients ne l’étaient pas. Les 5 patients, tous HSH, étaient multipartenaires et ne protégeaient pas systématiquement les pénétrations anales et jamais les rapports oro-génitaux.
    vih.org — Lymphogranulomatose vénérienne: Émergence de formes génitales chez les HSH | vih.org
  • Le virus, dans son indifférence biologique, a pour unique dessein de se reproduire et pour ce faire, il ne demande pas la permission avant de donner sa charge virale à l'hôte suivant.
    (Citation fictive)


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.