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Crime contre l'humanité

[krim kɔ̃tr lymanite]
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Définitions de « crime contre l'humanité »

Crime contre l'humanité - Locution nominale

  • Violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d’un individu ou d’un groupe d’individus inspirée par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux.

    Après plusieurs essais écrits dans la même veine, il sort en 1996 à compte d’auteur un retentissant pamphlet, Les Mythes fondateurs de la politique israélienne, qui lui vaut le soutien de l'abbé Pierre, un ami de longue date, et un procès pour injure raciale et négation de crime contre l’humanité […].
    — Michaël Prazan, Une histoire du terrorisme

Étymologie de « crime contre l'humanité »

 Composé de crime, contre et humanité.

Usage du mot « crime contre l'humanité »

Évolution historique de l’usage du mot « crime contre l'humanité » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « crime contre l'humanité » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Citations contenant le mot « crime contre l'humanité »

  • Le crime contre l'humanité est la borne commune à toutes les cultures. La mission des droits de l'homme est aussi de préserver cette humanité à venir, ces générations futures, pour que cette humanité reste promesse.
    Mireille Delmas-Marty — Le Monde de l'éducation - Juillet - Août 2001
  • La droite n'est pas exempte de germanophobie: Nicolas Sarkozy se félicitait par exemple en 2007 que la France, elle, n'ait «jamais cédé à la tentation totalitaire (…) ni commis de crime contre l'humanité ou de génocide» (suivez mon regard). Mais Georges Valance estime que la germanophobie est, pour l'essentiel, un réflexe de la gauche:
    Slate.fr — En France, la germanophobie fête ses neuf siècles d'existence | Slate.fr
  • Idée. Quel est le pire des crimes ? Le législateur n'y répond pas forcément. En revanche, en érigeant le crime contre l'humanité en crime particulier, car imprescriptible, il indique que la responsabilité de certains actes ne s'éteint jamais. Tout comme l'action publique visant à en rechercher et à en condamner les auteurs. En théorie du droit, les racines de l'imprescriptibilité résident dans les atteintes à la souveraineté. Aujourd'hui, elles se situent aussi dans les atteintes à la dignité et dans les assauts organisés contre l'humanité. Avec ces deux entrées, il doit être possible de fa...
    Le Point — Damon – Rendre imprescriptibles les crimes terroristes, quelle bonne idée ! - Le Point
  • KARFA DIALLO : "Nous ne demandons pas que ces rues soient toutes débaptisées, puisque si on débaptisait toutes les rues qui honorent les esclavagistes et les négriers français, il ne resterait pas grand-chose. Mais au moins, que quelques symboles tombent et que le reste de ces rues soit accompagné d'un dispositif explicatif qui permette de sauvegarder la mémoire que nous avons de ce crime contre l'humanité et d'enseigner aux générations actuelles et aux générations à venir le souvenir de cette tragédie et la nécessité d'en puiser des ressources pour combattre les phénomènes de racisme contemporain.
    France Inter — "La France a débaptisé des noms de collabos, pourquoi pas celles qui portent des noms de négriers? "
  • Les instructions judiciaires sont des barbouzeries de barbouzes qui n'ont pas de raison airbusienne de se dissoudre., leurs millions de victimes ne dénonçant pas officiellement ce système judiciaire totalitaire. La première raison est que la PJ est synonyme de crime contre l'humanité permanent.
    ladepeche.fr — Crash du Rio-Paris : les pilotes souhaitent la comparution de "tous les protagonistes" - ladepeche.fr


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.