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Dire ses quatre vérités
[dir se katr verite]
Définitions de « dire ses quatre vérités »
Dire ses quatre vérités - Locution verbale
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(Figuré) Dire (à quelqu’un) toutes les choses désagréables que l’on pense de lui et qu’on lui dissimulait jusqu’alors, par courtoisie ou conventions sociales.
La triste réalité est que, dans un monde majoritairement dominé par des dictatures, le président des États-Unis ne peut pas dire à tous les dirigeants leurs quatre vérités sans s’exposer à devenir persona non grata dans des rencontres internationales.
— Loïc Tassé, Se taire ou dire la vérité?
Étymologie de « dire ses quatre vérités »
Usage du mot « dire ses quatre vérités »
Évolution historique de l’usage du mot « dire ses quatre vérités » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « dire ses quatre vérités » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « dire ses quatre vérités »
Citations contenant le mot « dire ses quatre vérités »
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Vous rêvez parfois de débouler dans le bureau de votre chef pour lui dire ses quatre vérités, puis de claquer votre démission sans aucun regret ?
Démissions à la chaîne : effet post covid ou mouvement en fond ? - Elle -
Son béret, sa moustache, son appareil photo. Sa gouaille et ses humeurs… Michel Darriet était un Gascon, un vrai, amoureux de son territoire, dont Boucau et Ondres, passionné, franc et droit. L’homme n’y allait pas par quatre chemins pour dire ses quatre vérités. Volontaire, il a lutté jusqu’au bout d’une longue maladie qui a fini par le vaincre en ce début du mois de mars.
SudOuest.fr — « Sud Ouest » Pays basque : Michel Darriet, notre ancien correspondant de Boucau, n’est plus -
D’où, en lieu et place d’un vrai débat contradictoire où des « garçons » prêts auraient pu dire ses quatre vérités à la France et donc, présenter le Cameroun au monde sous son angle proactif, le régime a fait ce qu’il fait le mieux : le choix humiliant de servir au maître, comme en 1960, les trémoussements des fesses des femmes noires et l’aplaventrisme légendaire d’une certaine jeunesse kemite (bien entendu en voie de disparition), véritables objets de curiosités exotiques, le tout couronné par un point de presse qui n’a pas fini de faire mal à l’amour propre, à l’orgueil de l’intelligentsia camerounaise.
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