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Doux comme un agneau

[du kɔm œ̃ aɲo]
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Définitions de « doux comme un agneau »

Doux comme un agneau - Locution adjectivale

  • (Figuré) Extrêmement gentil.

    Je revois les grands sombreros et les mantilles Y s’appelait Aimé Grondin Y avait les bras comme des rondins Et pis un torse de Rodin Et pis l’ corps raide comme un sapin Y était fort comme un taureau Mais y était doux comme un agneau La vie lui coulait sur le dos Comme l’eau sur le dos d’un canard sauvage.
    — Georges Dor, chanson Aimé Grondin

Étymologie de « doux comme un agneau »

 Composé de doux et de agneau.

Usage du mot « doux comme un agneau »

Évolution historique de l’usage du mot « doux comme un agneau » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « doux comme un agneau » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Citations contenant le mot « doux comme un agneau »

  • Vincent Macaigne ensuite, dans le rôle de Molitor. D’un tempérament opposé, végétarien accompli, bio jusqu’au bout des ongles, inoffensif, doux comme un agneau et pour finir, si raisonnable qu’il n’est pas drôle du tout. Sa secrétaire ne se prive pas de le lui reprocher. Il se défend mollement : « Je ne suis pas rigolo parce que le monde n’est pas rigolo… » Celui que concoctent Kervern et Delépine a du moins cette vertu de nourrir des motifs de réjouissance tout en réfléchissant une société à bout de souffle.
    SudOuest.fr — Cinéma : avec « En même temps », Kervern et Delépine collent à l’époque
  • Billet d'humour de Jean d'Ormesson Que vous soyez fier comme un coq, fort comme un bœuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche. Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et frais comme un gardon et là , ... pas un chat ! Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin. Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié : cette poule a du chien, une vraie panthère C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour. Mais tout de même, elle vous traite comme un chien. Vous êtes prêt à gueuler comme un putois quand finalement la fine mouche arrive. Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de lion est en fait aussi plate qu'une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine. Une vraie peau de vache, quoi ! Et vous, vous êtes fait comme un rat. Vous roulez des yeux de merlan frit, vous êtes rouge comme une écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe. Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l'âne et finissez par noyer le poisson. Vous avez le cafard, l'envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c'est selon). Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre. C'est pas que vous êtes une poule mouillée, vous ne voulez pas être le dindon de la farce. Vous avez beau être doux comme un agneau sous vos airs d'ours mal léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie. Et puis, ça aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence. Après tout, revenons à nos moutons : vous avez maintenant une faim de loup, l'envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d'autres chats à fouetter.
    Jean d'Ormesson


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.